Lutte contre la cybercriminalité : Un groupe de présumés maîtres chanteurs à la webcam dans les filets de la BCLCC

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La Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a annoncé ce jeudi 29 février 2024 avoir mis fin aux activités de deux (02) présumés maîtres chanteurs à la webcam, usurpateurs d’identité numérique et cyber escrocs.

Il s’agit principalement selon la BCLCC de deux individus du nom de A.I et D.F, âgés respectivement de 25 et 29 ans, de nationalité étrangère et résidant à Ouagadougou. Ils opéraient à travers des faux profils pour leur propre compte et facilitaient aussi la commission d’infractions de même nature dont l’auteur principal est un maitre chanteur résidant dans un pays voisin du Burkina Faso.

En ce qui concerne leur mode opératoire d’une part, A. I et D. F, via des faux profils Facebook

Leur mode opératoire consistait à créer de faux profils sur Facebook tels que « Anita Afa », « Didier Leroy », « Nazzal Salim », « Amanda Kargo », « Diallo Amadou», puis à se faire passer pour des personnes en quête d’amour. Une fois la victime appâtée, et sur la base de numéros pré identifiés acquis, elle est invitée à poursuivre les échanges sur WhatsApp.

A partir de cette plateforme, les présumés cyber escrocs, incitent leurs victimes à réaliser un appel vidéo intime, ce qui leur permet d’enregistrer le flux vidéo. Une fois en possession de ces contenus compromettants, les maitres chanteurs exigent des sommes d’argent à leurs victimes sous peine de voir divulguer lesdites vidéos sur les réseaux sociaux ou envoyer à leurs proches ou parents.

Un mode opératoire monté de toute pièce en collaboration avec certains de leurs compatriotes résidents dans leur pays.

Interpellés puis auditionnés dans les locaux de la BCLCC, les présumés auteurs ont reconnu les faits qui leur sont reprochés.

Le préjudice financier résultant de cette activité délictuelle est estimé à plus de deux (02) millions de francs CFA avec plusieurs victimes à la clé.

Au terme de l’enquête, ils ont été déférés devant Monsieur le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga I pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

La BCLCC saisit cette occasion pour inviter les internautes à se réserver de partager des contenus intimes à travers les réseaux sociaux.

Source: BCLCC

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