Production agro-sylvo-pastorale : le ministère de l’agriculture des ressources animales et halieutiques à l’heure du bilan

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Le ministre de l’agriculture des ressources animales et halieutiques a procédé ce vendredi 29 juillet 2022 au lancement des travaux de la session couplée portant sur la revue annuelle 2021 et à mi-parcours 2022 du cadre sectoriel de dialogue  » production agro-sylvo-pastorale. Cette session vise à examiner et valider les rapports sectoriels de performance 2021 et à mi-parcours 2022 de mise en œuvre des politiques nationales de développement du plan d’action de la transition.

L’élaboration du rapport à révéler des difficultés nonobstant les efforts consentis par les autorités. Pour le représentant des acteurs non étatiques, Ouédraogo Nour Al Ayatt, le secteur agro-sylvo-pastorale a du faire face à de nombreuses contraintes. Il s’agit entre autres de la maladie à coronavirus, de la persistance de l’insécurité, de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ( approvisionnement en matière première et intrants) et des aléas climatiques (pluviométrie capricieuse et poche de sécheresse). A ceux là s’ajoutent les problèmes liés au foncier et au changement institutionnelles au sommet de l’État qui a engendré le gel du budget du pays des instances régionales. D’où des résultats en deçà des attentes et des objectifs fixés non atteints. Tandis que certains indicateurs sont à 100%, d’autres non pas connu leur épilogue et d’aucuns n’ont pas pu être entériner.

Des réformes stratégiques sont donc à envisager à en croire les partenaires techniques et financiers ( PTF). Notamment la relecture des textes sur le foncier, la valorisation des bas-fonds et des périmètres irrigués. Le représentant des PTF, Christian Eggs a invité le gouvernement à redoubler d’efforts à travers une évaluation continuelle des performances.

« A la lumière des rapports 2021 et à mi-parcours 2022, des meilleures options seront opérées pour le second semestre de l’année en cours», a indiqué le ministre. De même le ministère entend œuvrer au renforcement de la résilience des populations et relever le défi sécuritaire de sorte à ce que le secteur agro-sylvo-pastorale puisse contribuer davantage à l’essor de l’économie. En outre «ces concertations vont permettre de se fixer des priorités pour assurer la sécurité alimentaire des populations» a-t-il laissé entendre.

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