Lutte contre la stigmatisation et l’impunité: le CISC s’indigne contre les circonstances de mort de Hampathè Sidibé

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Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), a, à travers une déclaration exige la lumière sur les conditions de décès du prince le l’émirat de Barani, survenu le 21 mai 2022 dans les locaux de la gendarmerie. Pour le CISC il s’agit d’un « crime sur fond de délits de faciès »

« Arrêté le 6 mai 2022 par des éléments du détachement millitaire de GARSI à Barani ( province de la Kossi, dans la Boucle du Mouhoun), l’homme était porté disparu jusqu’à la date du 20 mai où un membre de la famille a reçu un appel de la gendarmerie de Paspanga lui demandant de se présenter car Hampathè est malade » indique la déclaration. Finalement son décès sera annoncé par la gendarmerie le 21 mai 2022 de suite de  » forte fièvre ».

« Pourtant, selon certaines sources, il serait décédé depuis le 16 mai au petit matin alors que le chef de canton y avait effectué le déplacement pour tenter d’avoir des nouvelles sans succès » a confié le CISC. Avant de s’interroger « pourquoi la gendarmerie n’a pas daigné informer la famille depuis ce jour? Pourquoi Hampaté qui, collaborait avec les forces de défense et sécurité (FDS), n’a pas été notifié par une convocation ? Pourquoi n’a-t-il pas été pris en charge dans un centre de santé ? Autant de questions doivent être élucidées par les acteurs impliqués ».

Le CISC s’indigne donc contre le comportement de certains éléments de la gendarmerie burkinabè et exige « vérité et justice sur les circonstances de ces crimes suspects qui ternissent l’image des FDS sincères et républicaines ». Il invite par ailleurs les burkinabè à dire non à ce genre de  » crime ». « Le CISC demande à tous les Burkinabè sincères de s’insurger contre les crimes et les crimes répétés sur un fond de délit de faciès, qui nuisent à l’intérêt de notre pays »

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