Promotion immobilière : 400 dossiers traités et seulement 105 sont conformes

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Le ministère du développement urbain, de l’habitat et de la ville, a dévoilé le contenu du rapport sur le foncier, au cours d’une conférence de presse ce lundi 17 janvier 2022. Il ressort de ce rapport, que sur 400 demandes d’approbation traitées seulement 105 sont conformes aux textes en vigueur.

Selon le rapport présenté par Camille Sougeiga le directeur général de l’urbanisme, 105 sur un total de 400 dossiers ont été jugés recevables dans le cadre de l’examen des demandes d’approbation des projets immobiliers. Des chiffres jugés alarmants par le ministre en charge de l’habitat. A l’en croire, le document est structuré autour de 30 points notamment, la présentation des missions du comité ad hoc, le rappel des textes, la méthodologie optée pour le travail, l’analyse de la conformité avec les documents de tarification nouvelle, les difficultés rencontrées et les perspectives.

Camille Sougeiga le directeur général de l’urbanisme

Pour le ministre du développement urbain, de l’habitat et de la ville, Benewendé Stanislas Sankara, ce comité ad hoc a été mis en place pour examiner les projets immobiliers en conformité avec les textes en vigueur et aux exigences techniques. Cette action fait suite à l’adoption d’un projet de loi en conseil des ministres.

Benewendé Stanislas Sankara,ministre du développement urbain, de l’habitat et de la ville

Les mesures conservatoires prises par l’Etat

Face au phénomène de l’accaparement des terres suite aux rapports et conclusions de plusieurs commissions d’enquête, Stanislas Sankara a expliqué que l’Etat a pris des mesures conservatoires. Il s’agit de la suspension du traitement des demandes d’approbation de projets immobiliers qui a permis de mettre en instance plus de 400 projets immobiliers et la suspension de la délivrance de l’agrément sur la promotion immobilière en mars 2019 qui a permis de bloquer à 275, le nombre de promoteurs immobiliers autorisés à exercer.

Selon lui, ces suspensions vont permettre au ministère en charge de l’habitat d’opérer les réformes appropriées pour définir des conditions plus idoines d’exercice de la profession.

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