vendredi le 22 novembre 2024

Côte d’Ivoire : Le tout nouveau président du PPA-CI, Laurent Gbagbo compte « faire la politique jusqu’à sa mort »

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C’est par acclamations des membres du parti que l’ancien président Laurent Gbagbo a été élu président du Parti des Peuples Africains-Cote d’Ivoire (PPA-CI) le samedi 16 octobre dernier. Il tiendra son discours officiel en tant que 1er président du parti ce dimanche 17 octobre 2021 lors de la cérémonie de clôture du congrès constitutif du PPA-CI.

Un acte qui vient matérialiser la division avec le FPI. Une séparation que ne comprends pas Pascal Affi N’Guessan qui dit avoir tourné la page. »je ne comprends pas la logique de cette séparation. Mais nous en avons pris acte, nous avons tourné la page et je me réjouis car la grande majorité des militants est restée fidèle au parti, à la lutte et à l’histoire du Front Populaire Ivoirien et toujours mobilisée pour qu’en 2025 nous ayons une chance de revenir au pouvoir. » a indiqué le président du front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan sur le plateau d’africanews.

Avant d’ajouter que « L’avenir du parti dans tous les cas n’est pas lié à la naissance d’un parti politique, notre avenir est lié à notre capacité à parler à nos compatriotes. »

Le tout nouveau président du PPA-CI se relance dans la sphère politique ivoirienne et il n’est pas passer par quatre chemins pour l’annoncer. « je ferais la politique jusqu’à ma mort. je suis le seul qui déciderai sous quelle forme je continuerai mon combat. Il y a des gens plus vieux que moi en politique… alors qu’on ne m’impose pas de calendrier politique » a indiqué Laurent Gbagbo.

L’ancien président de la Côte d’Ivoire est également revenus sur les mêmes propos qu’il avait ténu devant la presse le 27 juillet 2021, lors de sa première rencontre avec le président Alassane Ouattara depuis la crise postélectorale de 2010-2011.« Les gens sont allés en prison à cause de moi. Aujourd’hui, je suis dehors eux ils font quoi dedans? », s »interroge Gbagbo qui voit leur libération comme une suite logique.

« Dès l’instant où j’ai été acquitté et libéré, il faut libérer les prisonniers qu’ils soient civils ou militaires. Ce n’est pas un combat, c’est une logique » a t’il ajouté.

Frédéric Nikiema

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