Lutte contre le terrorisme : la CEDEAO ne veut pas que le Mali collabore avec des « mercenaires »

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Réunis en sommet extraordinaire à Accra, le jeudi 16 septembre 2021, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest se sont opposés au projet des autorités de la transition malienne de collaborer avec une compagnie de sécurité privée.

« La conférence dénonce fermement la volonté des autorités de la transition d’engager des compagnies de sécurité privées au Mali et est très préoccupée par les conséquences certaines sur la détérioration de la situation sécuritaire au Mali dans l’ensemble de la région », peut-on lire dans la déclaration de la CEDEAO.

En effet, selon des révélations de Jeune Afrique, Assimi Goïta serait sur le point de conclure un contrat avec l’une des sociétés du groupe Wagner, l’entreprise de sécurité russe. Un millier de mercenaires devraient intervenir au Mali pour un « deal » à hauteur de 6 milliards de francs CFA (environ 9,1 millions d’euros).

Toujours au sujet du Mali, la CEDEAO a jugé le délai non négociable de février 2022 pour la tenue des élections. La CEDEAO exige à ce que les élections soient organisées conformément au calendrier établi.

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