Côte d’Ivoire : un homme déféré pour viol sur ses enfants

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Un homme a été déféré à la suite d’actes sexuels sur cinq de ses enfants mineurs en Côte d’Ivoire, selon un communiqué du procureur de la République ivoirienne, Richard Adou, qui insiste qu’il risque la condamnation à vie.

« Déféré ce jour au Parquet, j’ai ordonné à l’encontre de ce mis en cause l’ouverture d’une enquête judiciaire avec mandat de dépôt pour les faits d’administration de substances nuisibles à la santé et de viol commis sur des mineurs par un ascendant », indique le communiqué.

Toujours selon le communiqué, l’interpellation du père, intervient après qu’une dame au nom de Sonia Nelly N’Kpoman épouse Coffi, une assistance sociale, a saisi la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance, d’une plainte contre sieur Coffi Gbetondji Yao Martial Olivier, un assureur.

Son frère, Coffi Gbetondji Guy Roland, un responsable commercial, est aussi interpellé par cette plainte pour des faits d’administration de substance nuisible à la santé et viol commis par un ascendant sur ses cinq enfants mineurs dont quatre garçons et une fille, ajoute le procureur.

Ces enfants sont respectivement âgés de 13, 11, 08, 05 et 03 ans. La plaignante rapporte avoir constaté que son propre époux, se livrait régulièrement à des actes de pénétration sexuelle sur leurs enfants après leur avoir fait consommer de la drogue, poursuit le communiqué.

Elle soutient que son époux s’adonnait souvent à ces actes odieux avec le soutien de son frère Coffi Gbetondji Guy Roland. Aussi, les cinq mineurs ont indiqué qu’ils étaient victimes des assauts sexuels multiples de leur père et de leur oncle.

Par ailleurs, le certificat médical établi par un médecin gynécologue met en évidence des indices de violences sexuelles subies par ces enfants », poursuit le texte, qui souligne qu’une analyse faite par un laboratoire de référence révèle une drogue de synthèse dissimulée dans son placard. 

Le procureur qui met en garde les acteurs de violences sexuelles, prévient que le viol commis par un ascendant sur un mineur est un crime puni par la loi, de l’emprisonnement à vie, car les blessures infligées aux victimes portent atteinte à leur intégrité physique et psychologique. 

Avec Abidjan.net

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