Développement du secteur rural au Burkina : des résultats satisfaisants malgré le contexte sécuritaire difficile, selon le ministre de l’Agriculture Salif Ouédraogo

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Malgré le contexte sécuritaire difficile au Burkina, le secteur rural a enregistré des acquis. Les résultats de la deuxième phase du Programme national du secteur rural mis en œuvre entre 2016-2020 ont été présentés le mardi 7 septembre à Ouagadougou, par le ministre de l’Agriculture Salif Ouédraogo.

« Dans le domaine de la mobilisation de l’eau, 40 barrages ont été réalisés et réhabilités au cours de la période 2016-2020. En matière de production agricole, la production végétale est passée de plus de 6 millions 270 000 tonnes à plus de 7 millions 300 000 tonnes », a indiqué Salif Ouédraogo, ministre de l’Agriculture.

Dans le domaine de la viande, elle est passée de 62 513 tonnes à 67 227 tonnes et du côté du poisson, on est passé de 20 000 tonnes à 29 750 tonnes. Et concernant les produits forestiers non ligneux, la quantité collectée est passée de 716 436 tonnes à 981 315 tonnes, poursuit le ministre.

Selon lui, ces acquis ont permis la réduction de la pauvreté en milieu rural, l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur primaire. Il y a également la réduction du chômage, la baisse de l’insécurité alimentaire. Le changement de mode de production et de consommation a également évolué.

Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Des défis restent à relever pour des objectifs de sécurité alimentaire. Et cela sera possible si on parvient à transformer le secteur agro-sylvo-pastoral.

A cet effet, le nouveau référentiel du PNSR III doit se mettre au centre des priorités de développement durable dans le secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique productif et résilient. Pour cela, la gestion durable des ressources naturelles et des mesures d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique doit être de mise. D’où des orientations dans le secteur notamment le développement de la production agricole sous maîtrise de l’eau, la gestion durable de la fertilité des sols et l’amélioration de la santé animale, entre autres.

Toujours selon, le ministre pour y arriver, il sera judicieux de faire atteindre les rendements potentiels agricoles de 49% en 2020 à 60% en 2025. Il faut parvenir à augmenter la couverture des besoins céréaliers de 104% à 120% par an et aussi faire passer la commercialisation des produits agricoles de qui était de 37% en 2020 à 44% en 2025.

L’occasion a été belle lors de cette assise, de définir les axes d’intervention du troisième référentiel de développement agro-sylvo-pastoral pour la période 2021-2025. 

En rappel, la phase II du Programme national du secteur rural (PNSR) a été adoptée en 2012 pour la première fois, et élaborée en 2016.

Abdoul Wahab Mandé

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