vendredi le 22 novembre 2024

Justice : bientôt le procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré va s’ouvrir

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Le ministre d’État, ministre  auprès du président du Faso chargé de la réconciliation nationale et de la cohesion sociale Zéphirin DIABRÉ a rendu visite à la Haute cour de justice, le lundi 23 août 2021. Une visite de courtoisie suivie d’une séance de travail. Avec les premiers responsables de la Haute cour de Justice, Zéphirin Diabré a dit s’imprégner de l’état d’avancement des dossiers pendants du moment.

Le processus de réconciliation est en marche et le ministre en charge de la question multiplie ses sorties. Ce lundi 23 août 2021 le ministre d’État ministre de  de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale a effectué une visite à la Haute cour de Justice.  Une visite de courtoisie qui a permis à Zéphirin  Diabré de s’imprégner de l’état d’avancement de certains dossiers de la justice.

Pour Zéphirin Diabré, le volet justice est fondamentale dans le processus de réconciliation nationale. Il rappelle que la réconciliation s’inscrit dans le tryptique vérité-justice-reconciliation. C’est pourquoi, il était important pour lui de prendre langue avec la Haute cour de justice, institution en charge de juger les hautes personnalités.

Au titre des dossiers majeurs Zéphirin Diabré a évoqué le dossier de l’insurrection populaire. Pour lui, l’ouverture de dossier est attendue de plein pieds par les Burkinabè. À l’en croire, les accusés attendent d’être jugés et les victimes veulent connaître la vérité.  Il a affirmé que c’est une étape importante dans le processus de réconciliation. Il rajoute que dans quelques jours voir quelques semaines, la date du forum national sur la réconciliation sera connue.

Dama Ouali, le procureur général près la cour de cassation

Le procureur général près la cour de cassation, Dama Ouali a rassuré que tout est quasiment bouclé et que le procès est en phase d’être programmé. « Le dossier du gouvernement Blaise Compaoré est en étape d’être jugé, il n’y a plus d’acte judiciaire à faire il reste à fixer la date » a-t-il déclaré. À la question de connaître les difficultés rencontrées, le procureur a cité des problèmes organisationnels. Il affirme que la majorité des accusés résident au Burkina.

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