Sécurité: l’Union européenne offre du matériel au groupe d’action rapide de surveillance et intervention au Sahel

Partager sur:

Le jeudi 23 juillet 2021, le ministre de la sécurité Maxime Koné a procédé à la réception d’un lot de matériel. Ce don reçu de l’Union européenne est destinée au groupement d’action rapide de surveillance et intervention au Sahel.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la gendarmerie nationale  a bénéficié d’un lot de matériel, essentiellement constitué de véhicules, des gilets par balles, des équipements de surveillance (drones), de matériel de transmission, de téléphone satellitaire, d’équipements individuel ( trellis, chaussures). Estimé à 10 millions 500 000 euros, ce matériel a été offert par l’Union européenne. Selon l’ambassadeur de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter, ce matériel a été offert en coordination avec les officiers Burkinabè.

Le matériel est destiné aux GARSI

Selon le donateur du jour, le matériel reçu est destiné aux Groupes d’action rapide de surveillance et intervention au Sahel ( GARSI). En effet, le GARSI est une collaboration entre les gendarmeries des différents pays du G5 Sahel, du Sénégal et cinq pays de l’Union européenne. Il explique que les unités de la GARSI sont basées à Barani et Toéni, mais deux autres unités vont s’installer à Mangodara dans la région des Cascades et à Niolo dans la région du Sud-est.

L’ambassadeur de l’Union européenne  a expliqué que le projet GARSI s’inscrit dans la logique de l’engagement de l’Union européenne dans sa politique d’accompagnement pour la sécurisation intérieur du Burkina Faso. Avec le GARSI, l’objectif de l’Union européenne, est de créér une unité robuste, mobile et polyvalente de la gendarmerie nationale, affirme l’ambassadeur de l’UE au Burkina.

De nouvelles bases du GARSI à Mangora et à Nioro

L’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina a rappelé que le GARSI a fait de bons résultats.  Et ce lot de matériel va permettre d’installer d’autres bases et renforcer celles déjà existantes.   » La seconde phase du projet GARSI se traduira par le déplacement de deux unités opérationnelles à Mangadora dans la région des Cascades et Niolo dans la région du Sud-est » a-t-il expliqué. Et de renchérir qu’une troisième phase est déjà envisagée.

Le chef d’État major général adjoint de la gendarmerie nationale a remercié le donateur du jour. Pour lui ce matériel va beaucoup apporter dans la lutte contre le terrorisme.

Selon le ministre en charge de la sécurité Maxime Koné, cette unité a produit de bons résultats. Il se réjouit par ailleurs de l’élargissement de cette unité vers d’autres localités comme Mangodara et Niolo. A ce titre, il déclare  que l’État Burkinabè  a déjà libéré toute sa part financière pour la construction des consernes qui vont accueillir les éléments du GARSI.

Pour finir le ministre Koné a affirmé qu’un test de recrutement sera organisé bientôt pour renforcer les effectifs de la gendarmerie nationale.

The following two tabs change content below.
Partager sur: