Sécurité : la police désactive un réseau de profaneurs de tombe
conférence de presse de la police
Les services de la police nationale était face à la presse ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou. Il était question de présenter aux hommes de médias un groupe de présumés profaneurs de tombes.
C’est une mission foirée pour ces présumés délinquants qui s’adonnaient à des pratiques occultes. En effet, ils ont été mis aux arrêts par les services de sécurité burkinabè de la police nationale. À écouter le Service régional de la police judiciaire du centre (SRPJ-C) qui était face à la presse ce mardi 13 juillet 2021, ces présumés délinquants ont déterré des crânes humains pour faire « le wac » (fétiches).
Les accusés auraient profané les tombes de « deux personnes » et ont emporté leurs crânes pour la production de leur wac. Le wac exigeait « des restes de personnes qui ont été lynchées ». Déterminés, les delinquants sont allés à Zoungou, dans la province du Ganzourgou pour s’en procurer. Ils ont profané la tombe à 3h du matin.
Ces présumés délinquants, seraient auteurs de plusieurs actes de banditisme, souligne la police nationale. Aussi, des armes de guerres ont-elles été saisies entre les mains du gang, ajoutent les conférenciers..
La police nationale confit que ce gang était couronné par un ancien force de défense et de sécurité.
Emmanuel Gouba
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