Astra Zeneca : « l’arme efficace contre la Covid-19 », ministre de la santé

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Ce lundi 28 juin 2021, le ministre de la santé Pr Charlemagne Ouédraogo a fait le point sur la lutte anti-covid-19 au Burkina Faso à la presse.

Le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo se veut rassurant quant à l’efficacité du vaccin Astra Zenéca. « Je tiens à rassurer l’ensemble du public burkinabè que les doses du vaccin Astra Zeneca administrées sur le territoire burkinabè depuis le 2 juin 2021 sont celles du vaccin AZD/1222, mis au point par la firme Astra Zeneca AB en Suède et reconnu par les autorités sanitaires européennes », a laissé entendre Pr Charlemagne Ouédraogo. Par ce propos, Charlemagne Ouédraogo veut lever le doute sur la confusion que font certaines populations suite à des informations circulant dans certains médias nationaux et internationaux. Des informations qui indiquent « que le vaccin Astra Zeneca produite par le Serum Institute of India (SII) et commercialisée sous le nom de « Covidshield » ne seront pas autorisées à voyager dans l’espace européen, car ce type de vaccin ne figure pas sur la liste des vaccins homologués par l’Agence Européenne du Médicament », a-t-il rapporté. A ce titre, il apporte la précision : « le « Covidshield » administré en Inde, est différent de celui qui est proposé aux populations burkinabè ».

1000 cas d’effets indésirables enregistrés depuis le début de la vaccination

Débuté le 02 juin dernier, 26210 personnes dont 10839 agents de santé ont été vaccinées contre la COVID-19 sur l’ensemble du pays à la date du 26 juin 2021, selon le ministre de la santé. Par ailleurs, il note qu’environ mille (1000) cas d’effets indésirables ont été déclarés dans la majorité des cas sous forme de fièvre, de courbatures et de céphalées. « Des investigations sont en cours pour établir d’éventuel lien de causalité entre le vaccin et les cas notifiés au comité national de vigilance des médicaments », rassure le premier responsable du département en charge de la santé.

A la question d’un journaliste de savoir si les doses reçues répondent aux attentes, le ministre répond : « Non, on aurait souhaité avoir plus que cela. Mais nous avons un nombre qui est inférieur à nos attentes ».

Clarification sur l’accès au test de Covid-19

Se prononçant sur l’accès au test de Covid-19, le ministre de la santé a mentionné que les tests sont payants pour les voyageurs avec un tarif de l’espace communautaire qui est de 25 000 F. Cependant, il martèle que dans le cadre du diagnostic de la Covid-19 dans les établissements de santé, le test est gratuitement offert, tout comme la prise en charge. A ce titre, il demande à tous ceux qui disposeraient d’informations concernant des tests payant pour des personnes malades dans les hôpitaux, de signaler aux services compétents car dit-il « c’est une situation anormale ». Charlemagne Ouédraogo, a révélé que des agents de santé seront entendus par la justice pour des malversations. « Depuis la semaine dernière nous avons démantelé un réseau qui tendait à saper les efforts du gouvernement et qui sont des agents de santé et qui vont être bientôt jugé pour avoir fait des malversations », a déclaré le ministre de la santé.

Répondant à la question sur la problématique de l’ouverture des frontières, Charlemagne Ouédraogo souligne que la fermeture des frontières est un mal nécessaire. Il relève que la Covid-19 est contrôlé au Burkina, mais le vaccin est important pour protéger la population avant l’ouverture des frontières. « Si nous ouvrons les frontières sans maîtriser ce qui se passe chez le voisin, nous risquons d’avoir des personnes porteuses de la maladie et surtout des variantes, ce qui pourrait causer un dommage très important à la population », a expliqué le premier responsable de la santé. Il a aussi renchéri que le débat se pose au niveau de la CEDEAO et l’UEMOA afin d’harmoniser les pratiques au niveau des postes frontaliers pour la circulation des personnes et des biens.

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