Politique: le CFOP appelle le gouvernement à revoir sa gouvernance

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Après une trêve de cent jours au président nouvellement élu, l’opposition a décidé de donner du ton. Elle a tenu, à Ouagadougou sa première conférence de presse ce mardi 04 mai 2021. L’objectif est de peindre la situation nationale.

C’est la première  conférence du CFOP, après la prise de fonction de son nouveau dirigeant, Eddie Komboigo. La présente conférence vise à « passer en revue les cent jours de la gouvernance politique, économique et sociale du deuxième mandat du président Roch Kaboré ».

Selon le chef de l’opposition politique burkinabè, Eddie Komboigo, la situation politique du Burkina va de mal en pis. En effet, sur le plan de la gouvernance sociale, « le Front social se radicalise de plus en plus ». On assiste depuis quelques temps à des grèves incessantes des élèves sur le terroir pour une prise en compte de leur plateforme revendicative liée aux reformes adoptées par le ministère de tutelle. «La question foncière, est également un boulet au pied du gouvernement » a laissé entendre le premier responsable du CFOP.

Sur le plan de la gouvernance politique et économique, le CFOP met à nue l’absence des reformes politiques substantielles, l’accroissement du nombre des déplacés internes, l’occupation du territoire par les HANI et l’accroissement de dizaines de morts dans les quatre coins du pays. Au regard de toutes ces réalités que vivent les populations burkinabè, les premiers responsables de l’opposition politique invitent le gouvernement à revoir sa copie. La réouverture des frontières, la prise en charge des populations démunies et des plus vulnérables, la baisse des produits de grande consommation, la reprise du dialogue avec les partenaires du CFOP, la prise en charge de veuves et orphelins des FDS tombés pour la patrie, la réaffirmation de l’Etat de droit, sont des recommandations faites par l’opposition pour améliorer la gouvernance.

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