vendredi le 20 septembre 2024

Burkina Faso : Des structures demandent le vote d’un budget sensible santé sexuelle et reproductive

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Le Consortium régional pour la recherche en économie générationnelle (CREG), la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres acteurs de la promotion de la santé sexuelle et reproductive tiennent un atelier de renforcement des capacités sur la budgétisation sensible à la santé de la reproduction, à Ouagadougou du 15 au 17 décembre 2020. L’objectif est d’assurer la prise en compte effective de la santé reproductive.

 « Pour accompagner les pays à relever les défis du financement efficace de la santé de la reproduction, l’UNFPA, en partenariat avec le Consortium régional pour la recherche en économie générationnelle (CREG), ainsi financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, a initié des actions de sensibilisation et de renforcement des capacités en plaidoyer et le leadership pour la mobilisation des ressources domestiques pour l’achat des produits contraceptifs ». Ce sont là les propos de Babaké Dominique, représentant du Coordonnateur du Consortium régional pour la recherche en économie générationnelle (CREG).

En effet dans l’optique de voter des budgets sensibles à la santé reproductive, l’UNFPA en appui avec ses partenaires tiennent un atelier durant trois jours. L’atelier est initié afin de contribuer à l’amélioration du capital humain et au développement durable. C’est pourquoi ledit atelier vise à la mobilisation des ressources domestiques destinées au financement de la santé sexuelle et reproductive. Il rentre également dans le cadre de la prise en compte effective de la santé et de la planification familiale.

Selon Gustave Bambara, directeur des politiques de population au ministère en charge l’économie, le Burkina en marge des autres pays de l’Afrique de l’Ouest est confronté à d’énormes défis. En effet, le pays connait un taux de fécondité moyenne de 5,4 enfants par femme. Et « avec un taux de croissance annuel moyen de 3,1 %, le pays connaîtra le doublement de sa population chaque 23 ans » a déclaré Gustave Bambara. C’est donc la raison pour laquelle, le Burkina Faso est engagé dans la dynamique avec notamment le passage à l’échelle de gratuité de la planification familiale selon lui.

Source : Burkina 24

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