Règlementation de l’exploitation des ressources forestières : le Burkina se dote de trois projets de textes
Ce lundi 8 novembre, le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique de concert avec ses partenaires a organisé un atelier de validation des textes régissant l’exploitation, la circulation et la commercialisation des ressources forestières. Trois textes ont été validés à l’issu des échanges.
Dans l’optique d’encadrer l’exploitation des ressources forestières, une quarantaine d’acteurs issus de plusieurs départements ministériels, des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers, des Organisations non gouvernementales (ONG) et de la société civile réunis en atelier ont validé trois textes règlelementant ledit secteur. Le premier texte est un projet d’arrêté interministériel portant conditions et modalités d’exploitation commerciale et industrielle des Produits forestiers non ligneux (PFNL) au Burkina Faso. Le deuxième est un projet d’arrêté interministériel portant conditions de circulation et de stockage des produits forestiers non ligneux. Le troisième texte est un projet d’arrêté interministériel portant conditions et modalités de délivrance des permis de coupe, de petite chasse et de pêche sportive, de perception et de répartition des recettes collectées.
Pour le conseiller technique du ministre de l’Environnement, Daouda Zallé, la validation de ces projets de textes est l’aboutissement d’un long processus enclaché depuis 2012. A l’entendre, la validation de ces textes vise à mieux réglementer l’exploitation commerciale et industrielle des produits forestiers non ligneux ainsi que certains titres d’exploitation de ressources fauniques et halieutiques. Pour lui, dans un contexte, où le Burkina est en carence de textes régissant les ressources forestières, l’adoption de ces trois textes viennent à point nommé. Il renchérit que ces textes permettront d’orienter l’ensemble des acteurs vers des formes d’exploitation tenant compte de la préservation des ressources et la reconstitution des peuplements. Et au directeur du développement institutionnel et des affaires juridiques au ministère de l’Environnement, Gontran Yanbefar Somé d’abonder dans le même sens. « Le rythme d’exploitation des ressources forestières est beaucoup accéléré. Pour les PFNL, ce sont d’importantes quantités qui sont exportées. Et si on n’encadre pas les formes d’exploitation, il y a une certaine menace et la ressource, elle même risque de prendre un coup », a-t-il conclu.
Source: Sidwaya
Emmanuel Gouba
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