Élections couplées de 2020 : le CSC, la CENI et le Conseil constitutionnel accordent leurs violons

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Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano a échangé avec le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et celui Conseil constitutionnel. C’est une rencontre tripartite qui a permis aux premiers responsables de ces institutions d’échanger sur les missions que chaque institution devrait mener pour réussir les élections. Ils ont aussi fait le point des différents travaux entrant dans le cadre de l’organisation des ces consultations.  

Pour les élections couplées de 2020, le Conseil supérieur de la communication (CSC), le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale ont le défi d’organiser des élections apaisées et acceptées de tous. Pour se faire, les responsables de ces différentes institutions au cœur de l’organisation des élections ont échangé sur les missions régaliennes de chaque institution. Au cours de cette rencontre chaque président a fait le point de ces actions.

A ce titre, Me Sohanla Mathias Tankono du CSC a exposé sur le pacte de bonne conduite. Il a affirmé qu’à ce jour les treize candidats retenus pour l’élection présidentielle ont signé ledit pacte. C’est un engagement que les acteurs politiques, de la société civile, des médias, des publicitaires ont pris afin de respecter et de faire respecter, les points énumérés dans le pacte afin de garantir une élection apaisée. Il a aussi fait le point du passage des différents candidats dans les médias publics à travers les cinq émissions arrêtées. Il a dans cette même lancée, évoqué le principe du pluralisme et l’équilibre dans les médias privés. Une exposition qui lui a valu les félicitations du président du Conseil constitutionnel  Kassoum Kambou car il affirme n’avoir reçu aucune plainte qui concerne le CSC.

Au tour du président de la CENI, Newton Ahmed Barry, il a fait le bilan des préparatifs. Il a fait cas de la localisation des différents bureaux de vote des Burkinabè de l’étranger, la sécurisation de la campagne électorale. Cependant, l’insécurité et le rebond de la maladie à coronavirus en occident ont été soulevés comme difficultés. Toutefois, le président de la CENI rassure que son institution est prête pour administrer le scrutin. La phase opérationnelle dit-il est au niveau du déploiement des urnes, des isoloirs, et de la formation des membres des bureaux de vote. Newton Ahmed Barry a aussi reçu une note de satisfaction du président du CSC.

Le conseil constitutionnel a lui aussi, fait le point de ses préparatifs. Une rencontre qui s’est achevée sur une note de satisfaction  car les trois acteurs se sont mis d’accord sur les difficultés qui pourraient se posées dans le processus électorale.

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