Présidentielles 2020 : L’éducation, la priorité de Yéli Monique Kam
Message de la candidate Monique Kam
Les Burkinabè dans quelques semaines iront aux urnes. Parmi les 13 candidats en listes, se trouve la seule femme candidate à l’élection présidentielle de novembre 2020, Yéli Monique Kam. Dans son programme de société, « la dame de fer » fait la part belle à l’éducation la part.
Femme d’affaire et femme au foyer, Yéli Monique Kam est la seule femme candidate à l’élection présidentielle de 2020. 11ième sur le bulletin unique, la candidate, est une ancienne militante du CDP et du MPP et fondatrice du parti Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB), dont elle assure la présidence. Dans son programme, elle fait de l’éducation son cheval de bataille.
A l’en croire dans un entretien accordé au journal L’observateur Paalga, elle a des ambitions pour le développement du Burkina si elle est élue. « J’ai des propositions pour ce pays », laisse -t-elle entendre. Le projet de société de son parti repose sur 7 pactes clés. Le premier chantier comporte 5 axes sur lesquels on peut lire le vivre ensemble ,la sécurité nationale, la lutte contre la corruption et le deuxième, 5 axes également parmi lesquelles figurent l’égalité des chances pour tous, l’éducation, la recherche et l’innovation.
Selon Yéli Monique Kam, si le Burkina et bien d’autres pays souffrent aujourd’hui de plusieurs maux qui entravent leur développement, la raison n’est autre que « la mauvaise éducation ou son manque ». Ainsi, pour sortir de cette impasse, elle entend engager les réformes nécessaires, favoriser la cohésion nationale, faire barrage à la corruption et créer une chambre de sages composée de 130 membres et de tous les anciens chefs d’Etat. Pour preuve de son engagement la combattante notifie : « je viens du bas peuple. Si je suis arrivée là ou je suis aujourd’hui, c’est grâce à l’éducation ». De la sécurité du pays, la candidate prévoit la négociation avec les groupes armées.
Pour la campagne des trois semaines en cours, Monique Kam, opte pour la stratégie du porte à porte, la visite des orphelinats, des personnes et enfants en difficulté et vulnérables à l’abri des regards des médias, car déclare -t-elle en matière de meeting politiques, « on ne peut pas se le permettre, on va faire avec les moyens qu’on a ».
Mère de 5 enfants, et née d’un père électricien Yéli Monique Kam a toujours été une femme studieuse selon son père Baga Kam. Elle est l’épouse du chercheur Appolin Aimé Ngankam, camerounais de nationalité.
Source : l’obs.paalga
Mathilde Zoungrana
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