Investissement privé au Burkina : les acteurs font le bilan des différentes réformes entreprises

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La deuxième session du Conseil interministériel de suivi des recommandations  (CIS) du conseil présidentiel pour l’investissement (CIP) s’est tenue le 12 octobre 2020 à Ouagadougou. Il s’est agi pour le comité technique  de suivi de présenter son rapport de mise en œuvre des recommandations.

Le comité technique de suivi des recommandations du conseil présidentiel pour l’investissement a remis son rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des recommandations du conseil présidentiel pour l’investissement  au conseil interministériel de suivi des recommandations. Selon son secrétaire permanent, par ailleurs secrétaire général du gouvernement, Edouard  Kouka Tabsoba, le présent rapport indique les différentes mesures et actions que chaque département ministériel concerné devait prendre. « La rencontre a permis au conseil ministériel de revoir les actions et mesures qui étaient prévues au niveau de chaque département et ensuite recevoir de la part du conseil des orientations les directives, pour améliorer l’efficacité des suivis des recommandations». Aux dires du secrétaire permanent, le Premier ministre a relevé qu’il faut rationnaliser et prioriser les actions. Il a aussi mentionné que le conseil interministériel a eu à évoquer les problèmes qui entravent la mise en œuvre des politiques adoptées. Il précise que lorsque, le document sera finalisé, le Premier ministre par ailleurs président du conseil ministériel pour l’investissement va envoyer les conclusions de la session interministériel au président du conseil présidentiel pour l’investissement qui est le président du Faso.

Pour le ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat, la tenue de la présente session a permis de définir les grands axes et évaluer les réalisations  au niveau de chaque département. En ce qui concerne son département, la préoccupation centrale se trouve au niveau des infrastructures qui permettent au secteur privé d’investir mais aussi des reformes en vue d’accompagner les petites et moyennes entreprises en terme de financements. Il rajoute qu’il en est de même pour les autres ministères concernés tels que le ministère de l’élevage, celui des mines, et de l’agriculture. Pour lui, l’objectif de ce conseil est de rendre le secteur de l’investissement burkinabè plus attrayant et rentable tout en protégeant les intérêts de la nation.

Le Premier ministre quant à lui a insisté sur le rôle que joue le secteur privé pour le développement d’un pays.  « Le développement  de nos pays nécessite une forte contribution des investissements privés », a insinué, Christophe Marie Joseph Dabiré. C’est à ce titre, qu’il salue l’instauration du conseil présidentiel pour l’investissement qui a pour rôle principal de mener des réflexions stratégiques en vue de briser les contraintes structurelles majeures qui handicapent l’afflux des capitaux sur le long terme au Burkina.

Le conseil présidentiel pour l’investissement se réjouit déjà des résultats engrangés. Il s’agit entre autres de la création et l’opérationnalisation de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF), l’adoption  de la loi n°023-2013/AN du 30 mai 2013 portant Loi d’orientation de l’investissement au Burkina Faso. Ladite loi, selon les dires du secrétaire permanent a permis de doter le Burkina Faso d’un cadre d’orientation de la politique de l’investissement répondant aux normes standards. A noter que le Conseil présidentiel pour l’investissement est un organe consultatif créé par le Décret N°2007-739/PRES du 19 novembre 2007.

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