dimanche le 16 février 2025

Corruption au Burkina : La police municipale en tête

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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN/LAC) était face à la presse le vendredi 09 Octobre 2020 pour faire l’état de la corruption 2019. Un sondage qui stipule que plus de la moitié des Burkinabè estiment que la corruption est présente dans toutes les sphères de la société.


Dans son rapport dévoilé devant toute la presse, la REN/LAC affirme que 75,7 % de la population est consciente de ce phénomène qui règne dans sur la terre des hommes intègres. Selon eux, ce sondage a été fait dans les 13 régions, 14 villes du pays et a touché 1990 personnes enquêtées sur 2000 prévues au départ. Selon le bilan de ce sondage, l’institution la plus corrompue est la police municipale chargée de la circulation urbaine. La Douane (opération de contrôle au niveau des postes fixe arrive en deuxième position, suivie de la police nationale (contrôle d’identité et de documents).


La direction générale des transports terrestres et maritimes (retrait et renouvèlement des documents de permis de conduire) occupe la quatrième place. La gendarmerie nationale (opération de contrôle sur les axes routiers, opération de police judiciaire) prend la cinquième place.
Pour Sagado NACANABO, secrétaire exécutif du REN/LAC « dans ce rapport, on a remarqué que dans les services qui sont considérés comme les plus corrompus, il n’y a pas de grands changements. Il y a peut-être des inversions de places ; le premier devient deuxième ou le deuxième devient troisième. Pas vraiment de bouleversements ». Le REN/LAC a promis réagir sur la question de la fraude électorale. Pour son secrétaire générale, ils attendent le rapport d’observateurs envoyés depuis un mois.


Le REN/LAC a souligné avoir interpelé le gouvernement sur les salaires illégaux de certains ministres. « Il faut que les gens serrent leurs ceintures pour qu’ils puissent prendre ses salaires-là », a terminé Sagado Nacanabo.

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