Planification familiale au Burkina Faso: les acteurs s’orientent sur la mobilisation des ressources à l’interne

Planning familial

Source: Infowakat

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Le fonds des nations unies pour les populations(UNFPA) tient du 26 au 28 août à Ouagadougou, un atelier de mobilisation de ressources au profit de la planification familiale au Burkina Faso.

La mobilisation des ressources à l’interne du pays pour garantir la disponibilité et l’accès aux produits de contraception est un sujet qui préoccupe les acteurs du monde de la planification familiale. C’est dans cette optique que se tient cet atelier qui permettra d’outiller les acteurs sur les modalités de mobilisation des ressources à l’interne du pays pour assurer la disponibilité des produits de contraception.

Des jeunes filles de 15 à 19 ans mères, des avortements, des enfants prématurés ce sont entre autres les maux  amères dont  souffre   l’Afrique de l’ouest en général et au Burkina Faso en particulier.

Après un accord en 2011, les pays francophones de la sous-région en partenariat avec la fondation Bill et Melinda Gates ont décidé d’allouer chaque année une part de leurs budgets nationaux à la planification familiale. Mais depuis quelques temps seulement un certain nombre de pays y parviennent.

Le présent atelier organisé par le fonds des nations unies pour les populations(UNFPA) en partenariat avec le ministère de la santé vise à définir les moyens pour booster la collecte des ressources financières au profit de la planification familiale au Burkina Faso. Selon Dr Emmanuel Siri, directeur général de la santé publique ce n’est pas qu’il n’y a pas de ressources suffisantes pour le Burkina Faso’’ mais il s’agit de recueillir les meilleures idées pour assurer la pérennité des produits contraceptifs au profit des populations cibles.

La représentante assistante de l’UNFPA Dr Olga Sankara explique que ‘’la fondation Gates met deux dollars sur chaque dollars que le gouvernement et les acteurs mettent pour la planification ‘’ tous ceci pour encourager les investissements, cependant, le vrai problème du Burkina sur la question n’est pas l’argent  mais la ‘’disponibilité du produit au dernier kilomètres’’ et ‘’l’aspect culturel’’ ajoute-t-elle. Aussi,’’ Il faut noter que les produits sont disponibles dans les communes et dans les centres de santé mais il y a des villages situé à 5 km qui n’arrivent pas à avoir accès. Le plaidoyer pour faire tomber la barrière culturelle se situe dans le fait de faire comprendre que l’essentiel est sur la qualité des enfants plutôt que sur le nombre d’enfants, moins il y a des ressources pour investir en eux’’ conclus Dr Olga Sankara.

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