Burkina Faso : Le président demande 150 millions de dollars pour la riposte contre la covid-19

illustration visioconference

Photo : Présidence du Faso

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Le mercredi 15 juillet 2020, le président du Faso a souhaité une hausse du budget pour la riposte à la COVID-19 au Burkina, lors d’une visioconférence avec le nouveau vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana.  Les échanges ont porté également sur la bonne gouvernance et le contexte sécuritaire actuel du pays.

C’est en fin de matinée, que Roch marc Christian Kaboré a échangé, par visioconférence, avec Ousmane Diagana, vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du Centre, sur les priorités du développement du Burkina Faso.

Le président du Faso a souhaité une hausse du budget pour la riposte contre la Covid- 19. Le budget déjà alloué par la Banque mondiale dans la lutte contre la maladie est de 100 millions de dollars US. Pour couvrir les besoins du Burkina dans la riposte contre le coronavirus, le président du Faso a suggéré que le budget passe de 100 millions de dollars à 150 millions de dollars US.

Ce fut aussi l’occasion pour le président de féliciter le nouveau vice-président pour sa nomination et les efforts déjà consentis par la banque mondiale au profit du développement du Burkina Faso. Lors de la visioconférence, le président a plaidé auprès de son interlocuteur pour un appui budgétaire, dans le cadre du développement du capital humain. « Nous sommes en train d’élaborer un programme que nous allons vous soumettre, en vue de l’adoption d’une véritable politique en la matière au détriment des actions ponctuelles » lui a-t-il indiqué.

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En ce qui concerne la question sécuritaire, il a souligné la nécessité de simplifier les procédures de décaissement pour faciliter la mise œuvre des projets et programmes, comme le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) et le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL), élaborés pour impulser le développement dans les zones de fragilité et soutenir la résilience des populations.

En outre, il a révélé que pour ce qui va de la bonne gouvernance, des reformes sont déjà engagées par le Burkina Faso pour l’efficacité de la dépendance publique, de la digitalisation des procédures de payement dans le domaine de la mobilisation des ressources.                                                                                                                                                 

                                                                                                                                                 Mathilde Zoungrana

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