Prise en charge des camps de réfugiés et insécurité, le Mouvement plus rien ne sera comme avant fait des propositions

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Le mercredi 24juin 2020, les militants du « Mouvement Plus rien ne sera comme avant » (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse à Ouagadougou au cours de laquelle ils fait des propositions pour une sortie de crise liée à l’insécurité.

Le Burkina Faso fait face à de nombreuses attaques terroristes depuis 2015.  Aujourd’hui, ces attaques sont de plus en plus récurrentes, surtout dans les régions du Sahel et de l’Est. Causant d’énormes pertes en vies humaines et des dégâts matériels, tant du côté des forces de défenses et de sécurité (FDS) que de celui la population. L’un des facteurs résultant des tueries dans les zones ci-dessus citées a été le déplacement massif des populations à la recherche d’une zone de confort et de sécurité.

C’est dans ce contexte que les responsables du M/PRSCA se sont exprimés devant la presse en vue d’apporter leurs contributions dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont proposé, entre autres, le démantèlement des camps de réfugiés, notamment celui de Mentao qui accueille des réfugiés du Mali. Ils ont aussi demandé la création de camps appropriés de déplacés internes pour les populations affectées par l’insécurité.

Par ailleurs, l’idée d’instauration d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire, et la déclaration de l’Etat d’urgence ont été abordées par Claude Ouédraogo coordonnateur du mouvement et ses camarades. Selon eux, les FDS pourraient améliorer leurs stratégies dans le but d’obtenir plus de victoires.

Les conférenciers se sont aussi prononcés sur les élections présidentielles et législatives. Pour le M/PRSCA, il est plus que nécessaire de maintenir les dates respectives, afin d’éviter des incompréhensions et des ruptures sociales.

A lire aussi : élection présidentielle 2020, Révision du fichier électoral pour les habitants du Kadiogo, du Houet et du Yatenga

Ils n’ont pas non plus éludé l’affaire de la tentative d’escroquerie dont le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, a été victime et dont les présumés auteurs, le juge Narcisse Sawadogo et Alassane Bagagnan sont poursuivis par la justice. Tout en félicitant la justice pour les actions entreprises dans cette affaire, le M/PRSCA promet de la suivre de près.

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