Journée nationale de presse: les hommes de presse relisent leur convention collective

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Le mercredi 21 octobre 2020, les journalistes se sont réunis en atelier à Ouagadougou afin de porter un regard sur la convention collective. A cette occasion, Boukary Woba, a présenté le résumé de l’étude sur la mise en œuvre de cette convention. Cette activité entre dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la liberté de la presse qui s’est tenue le mardi 20 octobre.

55,55% soit plus de la moitié des hommes de médias pensent que la convention collective est une bonne chose et 14,81% estiment qu’elle est           sans intérêt. Ce sont là, les conclusions de l’étude menée sur la mise en œuvre de la convention collective. L’étude montre que 56% des personnes sondées ont un salaire compris entre 50 000 et 150 000 FCFA. Selon la classification de la convention  collective, les médias sont plus ou moins dans la fourchette prévue par la convention collective, a déclaré Boukary Woba, consultant de l’étude. Il ajoute que 48,14% des personnes sondées attestent que leur média applique partiellement la convention collective. Cependant dit-il, il y a un début d’application de la convention collective chez 66,66% des médias. Et 33,33% ont affirmé que les termes de leur contrat sont respectés.

Après la présentation de l’étude, les journalistes ont été appelé à faire des amendements dans l’optique de mieux perfectionner la convention collective et sa meilleure application dans les organes de presse. Cette rencontre devait être un point d’échange entre journalistes et les  patrons de presse afin de cerner les difficultés qui handicapent la mise en œuvre de la convention collective.  Malheureusement, regrette Guézouma Sanogo président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), aucun patron de presse ne s’est présenté à la rencontre.

A noter que la convention collective a été élaborée en 2009 et vise à améliorer les conditions de travail des journalistes des organes de presse privée. A cet effet, certains journalistes ont estimé au cours de l’atelier que la présente convention collective ne prend pas en compte les presses privées et les presses communautaires.

Siriki Dramé, secrétaire général du SYNATIC a exhorté les journalistes à se procurer la carte de presse.

La question de la carte de presse a également été débattue par les journalistes.  Les résultats de l’étude montrent  que nombreux sont les  journalistes qui ne possèdent pas la carte de presse. Et ce, parce que certains estiment que la procédure est longue, et d’autres trouvent que la carte de presse est sans intérêt.

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