Ouverture de la deuxième session parlementaire à l’Assemblée Nationale : le budget de l’État en plat de résistance

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Le président de l’Assemblée Nationale, Bala Alassane Sankandé a procédé dans l’après-midi du mercredi 29 septembre à l’ouverture de la deuxième session de l’Assemblée de l’année 2021. Occasion pour les députés de passer au vote du budget de l’État, d’où son appellation session budgétaire.

La deuxième rentrée parlementaire de la 8ième législative de la 4ième république introduit à la fois la saisie du projet de loi des finances qui constitue au vote du budget de l’Etat par les membres de l’Assemblée Nationale dès son ouverture, mais également la connaissance d’une dizaine de projets de lois ( projet de loi sur la révision du code électoral, projet loi portant sur règlementation de la promotion du volontariat au Burkina Faso, projet de loi portant réglementation et organisation des activités statistiques etc.).

Pour le président de l’Assemblée Nationale « depuis le 1er septembre, les députés et le personnel membre de la commission des finances et du budget (COMFIB) conformément à l’article 49 de notre règlement sont à pied d’œuvre pour les travaux préparatoires de l’examen du projet de loi de finance pour l’exécution du budget de l’Etat ». C’est pourquoi, il tient à réaffirmer son engagement total et son adhésion à l’enracinement de la pratique totale du « budget citoyen » qui est « incontestablement l’un des moyens efficaces pour impliquer les populations à la gouvernance de la cité.

Au cours de l’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale Bala Alassane Sankandé dans son discours a fait un fond bilan de la session précédente et de perspectives pour la session en cours. Selon Bala Alassane Sankandé « l’ouverture de la présente session se tient dans un contexte géopolitique marqué par une crise aigüe de confiance qui n’épargne aucun secteur de la vie sociale. Les bégaiements de l’histoire récente de nos pays, les tendances contagieuses à une remise en question, l’explosion des affaires de corruption, l’émergence de nouveaux modèles alternatifs sont autant des symptômes d’une remise en cause de l’ordre existant » a-t-il déclaré.

A cet effet, il invite l’ensemble des députés au cours de la plénière à travailler en bonne intelligence en vue de marquer positivement le parlement sur la scène internationale pour un Burkina meilleur.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence du Premier ministre Marie Christophe Joseph Dabiré et des invités d’honneur en occurrence le président de l’Assemblée Nationale du Ghana.

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