Conseil supérieur de la communication : 21 travailleurs élevés au rang de Chevalier de l’Ordre de Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication
Ce vendredi 18 décembre, 21 travailleurs des médias ont été décorés au Conseil supérieur de la communication (CSC).
C’est une ambiance inhabituelle qui a reigné dans la cour du Conseil Supérieur de la Communication dans l’après midi du vendredi 18 décembre 2020. Animation de la fanfare de le police nationale, discours et port de médailles ont constitué les temps forts de la cérémonie de distinctions honorifiques du personnel du CSC et de ses partenaires.
» Félicitations aux nouveaux lauréats de cet après-midi et à tous ceux des nôtres qui ont été distingués le 05 décembre au palais de Kosyam » a déclaré le président du Conseil Supérieur de la Communication, Mathias Tankoano dès l’entame de son discours. Il a affirmé que ce sont 21 personnes de son département qui ont été décorés. Pour lui, les récipiendaires doivent se réjouir parce que, se sont des distinctions méritées. Il explique qu’au CSC, il y a un comité à l’interne qui procède à un choix rigoureux, une fois que le président du Faso à travers le grand chancelier des ordres du Burkina donne le nombre de personnes à décorer. Et pour être retenu, il faut franchir quatre étapes. D’abord dit-il, le CSC et ses partenaires proposent des candidats au comité qui fait une analyse des dossiers et les envoient au niveau du collège des conseillers qui en retour les envoient à la grande chancellerie après examen. Et c’est à la grande chancellerie de les examiner et de les valider. « Chez nous, il n’y a donc pas de complaisance, ni de copinage », a-t-il martelé.
Pour Mathias Tankoano, la décoration révèle un double sens, celui de la reconnaissance de la nation, mais aussi un appel à toujours mieux faire et à continuer à servir l’État.
Au nombre de 21, les lauréats n’ont pas manqué d’exprimer leur joie. Louis Modeste Ouédraogo, lauréat, se rejouit de cette reconnaissance de la nation. Il dit la dédier à l’ensemble de ses collaborateurs car dit-il, ils ont été d’un grand soutien pour lui. Et, à Fidèle Tamini, également récipiendaire d’abonder dans le même sens. Il a affirmé que cette reconnaissance sonne comme un appel à mieux travailler pour le développement du Burkina.
Emmanuel Gouba
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