Protection sociale de l’enfance : L’ONG Save the Children prône la lutte contre la pauvreté dans les familles
L’ONG Save the Children a organisé un atelier de plaidoyer le mardi 15 décembre à Ouagadougou. Cette activité qui réuni les leaders politiques, administratifs, les collectivités territoriales, les responsables d’ONG vise à amener les parties prenantes à prendre en compte la protection sociale sensible des enfants dans les programmes publiques. Pour, l’ONG Save the Children, il faut s’attaquer à la pauvreté afin de mieux assurer la protection de l’enfant.
Save the Children veut plus de protection à l’égard des enfants. Selon Serge Andarialandimby, directeur pays adjoint de Save the Children International au Burkina, il s’agit de faire connaître aux parties prenantes les bénéfices de l’approche de la protection sociale sensible aux enfants, mettre en lumière les méthodologies qui puissent permettre une prise en compte de ladite approche dans les politiques publiques.
A écouter la représentante pays de Save the Children, l’idée de ce plaidoyer résulte de la volonté d’assurer la durabilité et la pérennisation des acquis en encourageant les communes et le gouvernement central à accorder des ressources conséquentes à la protection de l’enfance. « La politique nationale de protection sociale arrivant à échéance fin 2020, il y a lieu de commencer l’orientation de la nouvelle », a affirmé Serge Andarialandimby.
Le représentant de l’ONG laisse entendre que Save the Children a déjà expérimenté ladite approche « protection sociale sensible aux enfants ». Et d’affirmer que c’est dans le cardre du projet intégré de la protection de l’enfant et le renforcement de l’environnement familial et communautaire (PIEREF) qui a concerné les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Nord. Le projet a permis selon lui, de soutenir 566 ménages ayant des enfants âgés de 5 à 15 ans. Chacune de ces ménages dit-il reçoit depuis 2018, 12 500 F CFA par mois. Et parmi ces ménages 446 ont bénéficié chacun, d’un appui financier à hauteur de 60 mille F CFA, plus d’une formation pour les activités génératrices de revenus. Après, évaluation poursuit-il, il ressort que 93% des ménages enquêtés déclarent avoir investi l’argent du cash sur les enfants. A l’en croire, ce geste soulage de nombreux parents. « Avec le cash transféré, j’ai retrouvé mon statut de père dans la famille », aurait témoigné un parent qui a dit sa satisfaction du projet.
Pour la représentante de la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de l’action humanitaire, l’État à lui seul ne saurait réussir cette mission au regard de ses moyens humains, techniques et financiers. C’est pourquoi dit-elle, l’implication des organismes comme Save the Children International et leurs bailleurs comme le ministère finlandais des affaires étrangères aux côtés du gouvernement est à saluer.
Save the Children International est une organisation qui travaille à promouvoir les droits de l’enfant de manière équitable et innovante, a souligné Serge Andarialandimby.
Emmanuel Gouba
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