Processus électoral : Les inquiétudes de la COP
Processus électoral : Les inquiétudes de la COP
A quelques semaines des élections législatives et de la présidentielle, la coordination nationale des OSC pour la patrie (COP) s’inquiète du processus électoral. Au cours d’une conférence de presse organisée ce 22 octobre la COP a relevé les forces et les faiblesses du processus. Elle craint surtout une crise post-électorale si toutes les conditions ne sont pas réunies.
Elle félicite la CENI pour avoir respecté le calendrier électoral. Elle note l’audit du fichier électoral et la prise en compte des préoccupations de certains acteurs comme des points positifs.
Malgré les forces relevées, la COP a décelé les limites du processus. Il s’agit de la non couverture du territoire national lors de l’enrôlement. A ce niveau 22 communes n’ont pas été prises en compte. La COP déplore aussi la non prise des sanctions contre les tentatives de fraudes.
La coordination pense également que plusieurs risques pèsent sur le processus électoral. Il s’agit entre autres de l’existence de bureaux de vote fictifs, d’urnes fictifs et des bulletins de vote déjà paraphés. A cet effet la COP invite les responsables des bureaux de vote à plus de vigilance pour éviter ce genre de comportement. Les conférenciers ont aussi affirmé leurs inquiétudes par rapport à la récupération des cartes d’électeurs par de tierces personnes. Sans indexer un parti, la COP invite l’ensemble de la classe politique au dialogue.
La coordination nationale des OSC pour la patrie a promis dans les prochains jours dresser le profil du meilleur candidat en se basant sur les projets de société des candidats.
Lino Ramdé
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