mercredi le 27 novembre 2024

Santé : le centre de radiothérapie de Bogodogo pourrait bientôt rouvrir ses portes

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Inauguré le 9 avril 2021 par Roch Marc Christian Kaboré, le centre de radiothérapie de Bogodogo avait refermé ses portes moins d’une année plus tard. Devant l’Assemblée législative de la transition, le ministre de la santé et de l’hygiène publique a déclaré que le centre pourrait rouvrir ses portes courant Mars 2023.

Le centre de Radiothérapie de Bogodogo pourrait à nouveau être fonctionnel courant mars selon le ministre Robert Kargougou. Une annonce qui va soulager les malades du cancer au Burkina Faso. Moins d’un an après son ouverture, le centre avait refermé ses portes faute de ressources humaines qualifiées pour l’entretien de l’édifice. « Les causes sont nombreuses. En janvier 2022, nous avons assisté au départ du personnel marocain, et nous avons connu successivement les pannes de l’appareil qui sert à faire les maintenances de radiothérapie. Nous avons tenté de réparer sans succès », a affirmé Robert Kargougou, ministre en charge de la santé devant l’Assemblée législative de Transition.

Robert Kargougou devant l’assemblée législative de la transition ce vendredi 10 février

Pour permettre sa prochaine réouverture, le ministre a souligné que plusieurs actions doivent être menées. Il s’agit de « la contractualisation avec des spécialistes seniors étrangers pour une bonne prise en main de la gestion des traitements, du fonctionnement et de la maintenance adéquate des appareils ; la contractualisation avec une entreprise marocaine pour la maintenance des équipements du Centre ». Si toutes ces conditions sont réunies le ministre Kargougou a annoncé que le centre pourrait être fonctionnel courant mars 2023.

Inauguration du centre le 9 avril 2021 par le président Roch Marc Kaboré

En rappel, le centre de radiothérapie de Bogodogo a été réalisé par l’Etat Burkinabé à travers le Fonds qatari pour le développement pour un coût total de 8 milliards de francs CFA. L’établissement sanitaire d’une capacité de 1500 patients par an devrait permettre de traiter plusieurs cas de cancers notamment les cancers du col de l’utérus, de la prostate, du poumon, du rectum, de l’œsophage et de l’estomac.

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Lino Ramdé

Journaliste
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