Lutte contre la malnutrition : les acteurs du programme Right To Grow se concertent pour un meilleur financement
Dans le cadre du programme Right To Grow (Droit de grandir), l’ONG Action Contre la faim et ses partenaires membres ont tenu un Atelier de validation des profils nutritionnels des régions de l’Est, du Centre-Nord et du Nord les 8 et 9 décembre 2022 à Ouagadougou. Il s’est agi durant ces deux jours pour les participants de mener des travaux qui vont permettre de mettre à la disposition des organisations au niveau de ces trois régions des évidences pour un meilleur financement de la nutrition afin de réduire le taux de malnutrition et favoriser l’opérationnalisation des cadres de concertations en la matière.
Depuis une dizaine d’années, la société civile a joué un rôle majeur dans la lutte contre la malnutrition au Burkina Faso. Cette volonté de réduire ce fléau s’est traduite notamment par des actions de plaidoyer ayant abouti à des engagements en faveur de la nutrition. Aujourd’hui, le défi à relever c’est l’opérationnalisation de ces engagements avec le concours et la participation de la société civile et des communautés bénéficiaires. Pour ce faire, un consortium d’ONG composé de Save the Children International (SCI) comme lead, Action contre la Faim (ACF), The Hunger Project (THP), Centre for Economic Gouvernance and Accountability in Africa (CEGAA), le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) et l’Association Monde Rural (AMR) a mis en œuvre le projet Right To Grow (droit de grandir).
Fréderic Zoungrana, responsable du programme Right To Grow ACF, a expliqué qu’un profil nutritionnel fait l’état des lieux de la situation nutritionnelle dans une région donnée et dégage des actions prioritaires pour pouvoir corriger les indicateurs qui ne sont pas favorables à la question de la nutrition. « Avec l’accompagnement du Secrétariat technique en charge de la multisectorialité de la nutrition, nous avons pu avoir des documents, à l’issue de ces travaux qui vont permettre d’alimenter le plaidoyer en faveur de la nutrition au niveau de ces trois régions », a-t-il indiqué.
Selon lui, ce referentiel contient des actions qui adressent les questions de GASPA, (ndlr les regroupements de femmes au niveau des districts sanitaires), de l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement, de la sécurité alimentaire à travers la diversification alimentaire. Right To Grow entend donc mener des actions pour la sensibilisation des femmes de ces trois régions afin qu’elles puissent améliorer leur régime alimentaire et éviter que leurs enfants ne tombent dans la malnutrition.
Dans son discours de clôture, Josiane Sawadogo, la représentante de la Secrétaire technique en charge de la multisectorialité de la nutrition, a remercié le consortium Right To Grow qui n’a ménagé aucun effort pour permettre la réalisation de ces profils nutritionnels. Un atelier très bénéfique et constructif selon elle, dans la validation des profils nutritionnels des régions de l’Est, du Centre-Nord et du Nord. « C’est avec satisfaction que nous validons et nous adoptons ces profils nutritionnels ». Aussi, a-t-elle sollicité à l’ensemble des acteurs de s’approprier ces profils au niveau régional pour une meilleure efficacité du projet.
Carine Pierrette ZONGO et Steve DOULKOM
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