Burkina : le CISC s’indigne contre les exécutions extrajudiciaires et les cas d’enlèvement

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Au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 27 mai 2022, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Peuples (CISC), s’est indigné contre les « exécutions extrajudiciaires » et les cas récurrents d’enlèvement.

« Deux Burkinabè ont trouvé la mort dans les locaux de la Gendarmerie. Des enlèvements se font dans les marchés, à domicile, sur les axes routiers et même sur des sites de distributions de vivres aux personnes déplacées internes. Les cas les plus recents sont Fada le 18 mars où 8 personnes ont été enlevées et Djibo au lendemain du fameux dialogue le 21 avril avec 18 personnes enlevées », s’est offusqué Daouda Diallo, le Secrétaire Général du CISC.

Daouda Diallo, le Secrétaire Général du CISC

Pour lui, « les opérations militaires doivent protéger des civils et non les tuer ». « Le CISC veut que les exécutions extrajudiciaires cessent. Partout où le droit humain est violé il faut la défendre. Si on est dans un pays et que la loi n’est pas appliquée, c’est mettre les Burkinabè en danger», a indiqué le Daouda Diallo.

A cet effet, le CISC a reaffirmé que la cohésion sociale ne peut se tenir tant qu’il n’y a pas la vérité.

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