Coopération : après une longue traversée du désert, le convoi français arrive enfin à Gao
Un convoi logistique de l’armée française parti du port d’Abidjan le 14 novembre dernier avec une centaine de véhicules, est arrivé ce dimanche 28 novembre à destination avec des difficultés. Des morts et des blessés, il en a eu au cours de ce voyage.
Ce fut un périple voyage pour le convoi militaire français. Il lui a fallu quinze jours au lieu d’une semaine pour parvenir à sa destination à Gao. Un trajet parsemé » d’embûches ».
Arrivé au Burkina, ce convoi a été bloqué à Bobo Dioulasso, puis à la sortie de la capitale Burkinabè. A Kaya, il a fait l’objet d’un blocus sans précédent. Malgré les négociations des forces vives de la région, les manifestants obligent le convoi à rebrousser chemin. Le ministre des affaires étrangères Burkinabè sort de son silence et implore l’indulgence des manifestants en leurs signifiants que la France n’est pas l’ennemi du Burkina Faso mais son amie. Les négociations se poursuivent et les populations de Kaya donnent enfin la route au convoi avec à l’affiche 4 blessés dans les rangs des manifestants. Les circonstances des blessés ne sont pas encore identifiées.
Après le Burkina, ce ne sera pas la fin du calvaire. Le convoi est pris pour cible de manifestants au Niger précisément à Tera. Des violences qui ont fait deux morts et 18 blessés du côté des manifestants.
Jamais le capitaine François Xavier, chef du convoi Voie sacrée, n’imaginait pas que ces 2 000 kilomètres de route seraient si chaotiques. Ces convois logistiques, d’une soixantaine de poids lourds escortés par une centaine de soldats, sont d’habitude une routine. Cette fois-ci, ce fut un trajet ordinaire à réalité peu douloureuse pour le convoi français.
Emmanuel Gouba
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