Retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO: le Mali maintient sa décision

Partager sur:

Dans un communiqué en date du 06 février 2024, le Mali a réaffirmé sa volonté de se désengager, hic et nunc, de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Après avoir accusé réception de la note de la CEDEAO ayant trait aux conditions de retrait des Etats membres, le Mali a réaffirmé sa décision de quitter « sans délai » l’organisation sous-régionale au motif que celle-ci a commis de  » graves manquements » contraire au traité de la CEDEAO.

« Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale réitère le caractère irréversible de la décision du Gouvernement de la République du Mali de se retirer sans délai de la CEDEAO en raison de la violation par l’Organisation de ses propres textes, ainsi que les autres raisons légitimes mentionnées dans le Communiqué conjoint N°001 du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, en date du 28 janvier 2024.

En effet, la CEDEAO, par la décision de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, en date du 09 janvier 2022, a imposé au Mali des sanctions contraires aux dispositions communautaires pertinentes, notamment au Traité révisé de la CEDEAO du 24 juillet 1993 et au Protocole additionnel A/SA.13/02/12 du 17 février 2012 portant régime des sanctions à l’encontre des États membres qui n’honorent pas leurs obligations vis-à-vis de la CEDEAO.

Par conséquent, le Gouvernement de la République du Mali n’est plus lié aux contraintes de délai, mentionnées à l’article 91 du Traité révisé et évoquées par la Commission » a indiqué le ministère des affaires étrangères.

Partager sur: