dimanche le 8 septembre 2024

Burkina Faso : le Forum international sur l’enregistrement systématique des droits fonciers officiellement lancé

Partager sur:

La cérémonie de lancement officiel du Forum international sur l’enregistrement systématique des droits fonciers s’est tenue ce mardi 28 novembre 2023. Placé sous le thème de « L’enregistrement systématique des droits fonciers : quelles contributions à l’amélioration de la gouvernance foncière pour une paix sociale au Burkina Faso ?». Ce Forum se tient du 28 au 30 novembre 2023 avec la participation de 220 personnalités venues de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe à savoir le Benin, le Burundi, la Côte d’Ivoire, l’UEMOA et la France.

Présidé par le représentant du Premier ministre Burkinabè le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, le forum International de Ouagadougou a pour objectif général de réunir autour d’une table des experts nationaux et internationaux ainsi que les acteurs locaux de la chaîne foncière pour un partage d’expériences afin de doter le pays d’un référentiel de bonnes pratiques en matière d’enregistrement systématique des droits fonciers.

Selon le président du comité d’organisation, Adama Badolo, au Burkina Faso, plusieurs personnes vivent sur des propriétés sans avoir leur titre de propriété. « Les gens occupent des terrains dont il n’ont pas de titre foncier, de permis d’exploitation et d’attestation de situation de procession foncière ce qui ne les sécurise pas ».

Par ailleurs, les travaux de ce forum serviront de base à la sécurisation des droits fonciers de toute personne ayant un terrain au Burkina Faso. Le projet concernera 71 communes dans quatres régions du Burkina et l’objectif est de réussir à délivrer environ 100 mille titres de propriétés dont 3 mille titres fonciers et plusieurs permis d’exploitation et des attestations de possession foncière.

Selon Aboubakar Nacanabo, le gouvernement burkinabè se réjouit de la tenue du Forum international sur l’enregistrement systématique des droits fonciers. Pour lui, « il est important que nous puissions faire en sorte que tout ceux qui détiennent donc des parcelles puissent disposer du titre foncier » parce que le processus actuel de demande de titre foncier se fait sur demande et « cela requiert des coût parce qu’il faut faire appel à des géomètres, des topographes et constituer des dossiers techniques » ce qui peut être un élément dissuasif pour que « les gens n’aille pas demander des titres et cela n’est pas une bonne chose pour la gouvernance foncière ».

Également, le président du comité d’organisation affirme qu’en matière d’exemple, le Rwanda est l’un des pays d’Afrique ou « il n’y a pas une seule proportion de terre qui n’a pas de propriétaire ou qui n’a pas un titre de propriété » et le pays comptabilise environ « 8 millions de titres de propriété qui sont délivrés pour l’ensemble du pays ».

Alimata LEGA (Stagiaire)

Partager sur: