Crise sécuritaire au Burkina Faso : Amnesty International crie aux violations des droits humains

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Selon le nouveau rapport sur la protection des droits humains établi ce jour 29 mars 2023 par Amnesty International pour l’année 2022- 2023, plusieurs atteintes au droit international humanitaire ont été constatés. Des violations commises par des groupes armés et des forces armées gouvernementales, dénonce le rapport.

« Le conflit armé a continué de saper les droits à l’alimentation, à l’eau, à la santé et à l’éducation. Des cas de détentions arbitraires et des violations du droit à la liberté d’expression ont été signalés » a déploré Aziz Kabré, coordonnateur de Amnesty International.

Pour Amnesty International la cherté de la vie du fait de la hausse des prix de consommation est une violation du droit à l’alimentation. De même que la fermeture des écoles du fait de l’insécurité est une négation du droit à l’éducation.« 4258 écoles étaient fermées en fin septembre 2022 selon UNICEF » a indiqué Aziz Kabré.

Au rang des violations commises par les groupes armés, Amnesty International note le blocage de l’accès et l’approvisionnement commercial de plusieurs villes dans le Nord et l’Est du Burkina par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).

« A Djibo, le GSIM a attaqué et détruit des biens à caractère civil, dont des infrastructures hydrauliques, ce qui a eu des répercussions pour plus de 300 000 habitants. En juin, des membres de l’État islamique au Sahel (EIGS) ont attaqué le village Seytenga, tuant au moins 80 personnes, civiles pour la plupart », a révélé Amnesty International.

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