Burkina : le CISC s’indigne de l’arrestation du président du mouvement ‘’l’Appel de Kaya’’

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A travers un communiqué, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) s’est indigné suite à l’arrestation de Boukaré OUEDRAOGO alias ‘’Catalan’’, président du mouvement ‘’l’Appel de Kaya’’. A cet effet, le CISC demande la libération immédiate de Boukaré OUEDRAOGO.

 » C’est avec indignation et consternation que le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) a appris l’arrestation de M. Boukaré OUEDRAOGO alias ‘’Catalan’’, président du mouvement ‘’l’Appel de Kaya’’. Ce dernier a été enlevé de force et embarqué pour une destination inconnue malgré son handicap visuel, le 22 mars 2023″, s’est offusqué le CISC.

Selon les informations recueillies par le collectif auprès des témoins, cette arrestation serait liée au discours qu’il aurait tenu lors de la conférence de presse organisée par des ressortissants de Tougouri, le jeudi 16 Mars 2023. Depuis cette date, M. Boukaré Ouédraogo avait alerté qu’il était victime de menaces et d’intimidations à travers de messages et appels anonymes. Il est opportun de préciser que M. Ouédraogo n’était pas l’initiateur de la conférence de presse mais juste un participant.

 » Le 22 mars 2023, aux environs de 16 heures, les membres du mouvement dirigé par M. Ouédraogo Boukaré ont été reçus en audience par le président de la transition qui, aurait ordonné son embarquement pour une destination inconnue », précise le CISC.

Au regard de ces événements, le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés, condamne fermement cette arrestation arbitraire et les restrictions de la liberté d’expression qui constituent de graves violations des droits de l’Homme et demande la libération immédiate de Boukaré OUEDRAOGO qui n’a fait qu’apporter son soutien aux ressortissants de la commune de Tougouri.

Encourage aussi les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui se battent nuit et jour, au péril de leurs vies pour garantir la sécurité aux Burkinabè, tout en respectant les codes de la république.

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