Situation nationale : l’ex majorité remontée contre le pouvoir de la transition
Au cours d’une conférence de presse animée ce 1er juillet à Ouagadougou, l’ex APMP a dénoncé l’élaboration du calendrier électoral sans l’avoir consulté. Les leaders de l’ancien régime ont aussi fait une lecture de la situation nationale.
« Pour une question de cette importance et qu’on nous convie pour une rencontre d’information, cela veut dire que nous n’avons pas la possibilité d’apporter une contribution quelconque, puisque ce n’est pas de la concertation », avait déploré Alassane Bala Sankandé le 29 juin dernier après une réunion avec le premier ministre sur la transition et le calendrier électoral. Deux jours après, l’ancien numéro 2 du pouvoir Kaboré n’a pas changé de position. Ce vendredi 1er juillet, le président du MPP Bala Sakandé et d’autres leaders des partis de la majorité de l’ancien régime ont manifesté leur mécontentement devant la presse.
« Il est temps que les autorités cessent de ruser avec les attentes du peuple. C’est dans un tâtonnement au sommet de l’État que la classe politique a été conviée pour une rencontre d’information avec le premier ministre au sujet de la feuille de route de la transition. Il nous a été servi d’une simple rencontre d’information ,au lieu de concertation autour de la feuille de route de la transition. Quelqu’en soit sa position, nulle ne peut se prévaloir le monopole de l’avenir de la nation », a lâché Bala Alassane Sakandé .« Depuis les assises nationales tenues dans des conditions que nous le savons, nous ( APMP), n’avons plus été contacté à des concertations au sujet de l’agenda de la transition» a confié, Clément Sawadogo coordonnateur de l’ex-APMP.
L’ancien régime dénonce un manque de respect de la part des nouvelles Autorités
Bala Alassane Sakandé a dénoncé la façon dont l’APMP été conviée à la rencontre avec le premier ministre le 29 juin dernier. Selon lui, c’est la veille que l’ex APMP a été invitée à travers un SMS. Pour lui, il s’agit d’un manque de respect à leur égard. Il a également les retard des autorités aux rencontres qu’ils ont eu. Selon l’ancien président de l’Assemblée nationale, les nouvelles autorités devraient les respecter.
« Le contexte national reste désespérément marqué par des attaques terroristes qui endeuillent notre nation» a déploré Bala Sakandé donnant comme preuve « les morts et les déplacés internes, les écoles et centres de santé fermés».
Lino Ramdé
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