Situation sécuritaire du Burkina : le Mouvement Sauvons le Burkina propose l’État d’urgence et l’État de siège

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Lors d’une conférence de presse animée jeudi 17 mars 2022 les membres du mouvement Sauvons le Burkina ont renouvelé leur engagement à œuvrer pour la sauvegarde de la nation.Pour les leaders du mouvement, l’heure n’est pas à des bisbilles pour savoir qui sera membre de l’Assemblée législative transitoire. Il faut plutôt travailler à sécuriser le pays, selon le mouvement.

Pour eux, « la place du Mouvement Sauvons le Burkina n’est pas à l’Assemblée législative transitoire mais plutôt au front aux côtés des Volontaires pour la Defense de la Patrie ».  » Tous les membres du mouvement sont prêts à s’enrôler dès qu’un décret sera signé dans ce sens afin de rejoindre les VDP au front » a déclaré le directeur exécutif du mouvement.

A la rencontre se tenait Ousseni Bambara, un militaire radié de 2011. À l’occasion il a imploré la clémence des autorités pour que les militaires radiés de 2011 puissent réintégrer leur fonction.En ce qui concerne la dégradation du contexte sécuritaire, Anaïs Drabo, représentante du Mouvement, a fait appel au réalisme de chacun.

« En 45 jours, on ne peut pas (vaincre le terrorisme, ndlr). Et si c’était le cas, on allait les accuser d’être des terroristes. Parce que, s’ils avaient ce pouvoir en 45 jours de libérer ce Burkina-là, pourquoi ils nous ont laissés endurer six ans de galère ?…Soyons logique un peu, ne les décourageons pas. Ils sont en train de faire un boulot. », a-t-elle indiqué.

En attendant un lendemain meilleure, le mouvement a suggéré au chef de l’État de décréter l’État d’urgence et l’État de siège.

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