Sanction de la CEDEAO contre le Mali : l’APP/Burkindi s’interroge sur la position des chefs d’Etat

Partager sur:

Le 09 janvier 2022 dernier, la CEDEAO et l’UEMOA ont annoncé des sanctions prises contre le Mali. Suite à cela, l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi (APP/Burkindi), à travers une déclaration a exprimé ses doutes sur la position des chefs d’Etat de l’UEMOA et de la CEDEAO.

<< De quel côté se situent les Chefs d’États de l’UEMOA et de la CEDEAO et pour quels intérêts sont-ils mobilisés ? Eux qui n’ont jusque-là jamais évoqué l’activation de la force en attente de la CEDEAO pour venir en aide aux peuples de la communauté confrontés aux graves problèmes tels que : terrorisme meurtrier, répression sanglante pour des 3e mandats anticonstitutionnels, fraude électorale massive et mal-gouvernance qui affame les populations >>, s’interroge le parti APP/Burkindi.

Pour le parti, la signature du Président KABORE sur cette déclaration de guerre contre le peuple frère du Mali est inadmissible. << Lui qui s’est maintenu au pouvoir par une vaste et honteuse corruption électorale ; lui qui est incapable d’assurer l’intégrité du territoire national du Burkina Faso, la sécurité de son peuple en proie à des assassinats de masse et des déplacements massifs de population >>, s’est indigné l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi.

Selon la déclaration de l’APP/Burkindi, le peuple malien est souverain, par conséquent peut décider librement de son organisation. A cet effet, tout en apportant son soutien au peuple malien, le parti dénonce dénonce les mesures prises par la CEDEAO et l’UEMOA et appelle les parties prenantes à la retenue et au dialogue dans le seul et unique souci de l’intérêt du peuple malien.

En rappel, l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi est un parti politique qui prône le panafricanisme.

Partager sur: