Burkina : l’association pour le renouveau social veut participer à bâtir un pays de paix

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Consciente du fait que la jeunesse constitue la relève future du Burkina, l’association des jeunes pour le renouveau social a organisé un panel ce samedi à Ouagadougou, pour promouvoir le dialogue interreligieux et le dialogue social. A travers ce panel dédié à la jeunesse, l’ARESO veut fédérer les efforts pour la construction d’une société plus vivable et épanouie pour la jeunesse d’aujourd’hui et celle de demain.

Pour l’ARESO, la liberté religieuse est une réalité au Burkina Faso toutefois le terrorisme que connait le pays depuis 2016 est de nature à mettre à l’épreuve cette liberté qu’il faut préserver impérativement.

« Jusque-là, la question du dialogue interreligieux a toujours incombé uniquement aux responsables religieux et aux anciens. On observe une passivité voire une méconnaissance de la question par les jeunes burkinabè. D’où l’initiation de ce panel de la jeunesse sur le dialogue interreligieux et la cohésion sociale. » a indiqué Sosthéne Tapsoba, président de l’association pour le renouveau social (ARESO).
« Si nous voulons le bien vivre au Burkina dans les années à venir, il nous faut préparer la paix dès maintenant et cette préparation appartient à la jeunesse » a-t-il ajouté.

Axé sur les jeunes, ce panel a réuni la jeunesse étudiante catholique (JEC), l’association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB), l’assemblée nationale des baha’is du Burkina (ASNB) et le mouvement deux heures pour moi deux heures pour kamita ainsi que la représentante du ministre d’État chargé de la cohésion sociale l’honorable Henriette zoumbara.

Mme Henriette zoumbara grande invitée de ce panel, n’a pas manqué de saluer l’initiative. « Cette belle initiative va certainement donner à réfléchir à pas mal de personnes qui n’ont pas encore rejoint les groupes de le faire parce qu’il s’agit du Burkina, il s’agit de notre vivre-ensemble, il s’agit de l’avenir de notre pays qui leurs sera destiné demain donc ils ont tout intérêt à vraiment se tolérer, à travailler ensemble harmonieusement » a déclaré Mme la représentante du ministre d’État chargé de la cohésion sociale.

Les différents panelistes de confession religieuse diverses ont tous apprécier positivement ce panel. Participer à ce cadre d’échange est une façon pour eux, de travailler sur le terrain à promouvoir la paix et le vivre-ensemble au Burkina Faso.

la rédaction

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