Burkina Faso : l’avenir de l’éducation en discussion aux assises nationales

Partager sur:

Les travaux des Assises nationales de l’Education nationale ont débuté ce jeudi 18 novembre 2021 à Ouagadougou sous le regard du président du Faso et avec l’absence des partis affiliés au CFOP.

Après les assises régionales organisées les 13,14 et 15 octobre 2021, place maintenant aux assises nationales. En effet réuni dans la capitale politique, les ministres, les partenaires et les experts du monde de l’éducation vont s’entretenir durant trois jours sous le thème << Quelles réformes et stratégies d’action pour développer l’éducation nationale>>. Selon  le ministre de l’Education nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, ces assises ont pour objectif de sceller un pacte national pour une l’éducation résiliente et de qualité.

Elles abitionnent également  offrir au Burkina « une école du futur, à même de répondre au mieux aux défis actuels du pays et du monde ».

Le ministre de l’Education nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro

Président de ladite cérémonie, le chef de l’État a partagé l’assertion selon laquelle « l’éducation n’est pas une dépense mais plutôt un investissement ». Il a également promis  de convoquer l’ensemble des parties prenantes du système éducatif afin que tous s’engagent à mettre en œuvre les conclusions qui seront faites à la fin de cette grande messe de l’education.<< L’école burkinabè doit vaincre>> a t-il affirmé. Ces assises nationales vont faire des propositions qui serviront à préparer un programme de pacte pour le renouveau du système. 

Des assises nationales sans les partis affiliés au CFOP

Ces assises n’ont pas connu la participation des partis de l’opposition. En effet, le Chef de File de l’Opposition politique (CFOP) dans une note avait annoncé son retrait de toutes les instances nationales en cours dont les Assises nationales suite à l’attaque terroriste du détachement de la gendarmerie d’Inata dont le bilan officiel fait état de 53 morts.  Chose que le responsable du département en charge de l’éducation trouve dommage. << Ces assises sont pour nous une contribution contre le terrorisme, les terroristes ne veulent pas de l’école car ils savent qu’ils ne peuvent pas embarquer et enrôler dans les folies meurtrière des personnes éduquées>> a t-il affirmé.

En rappel, l’opposition était présente aux assises régionales organisées les 13,14 et 15 octobre 2021.

Doriane Nassouri

Partager sur: