Insécurité au Burkina: « J’ai mal et honte » Saran Sereme Sere
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays, l’ancienne patronne du parti pour le développement et le changement (PDC) Saran Sereme Séré sur sa page Facebook a exprimé sa profonde douleur quant à l’insécurité que vit le pays.
« J’ai mal pour ma mère patrie, mais nous réglerons définitivement l’équation avec la détermination de lutter pour le Faso qui reste burkinabè. » a- t-elle entamé son écrit.
Selon elle la vallée du Sourou considérée comme le grenier du pays ainsi que plusieurs contrées se voient livrées à elles mêmes. Elle cite pour pour preuve, le repli des Forces de défense et de sécurité (FDS) après le massacre des leurs à Di.
« J’ai mal et honte quand je vois la carte du Burkina, l’espace de souveraineté de mon pays se réduire et se résumer en quelques milliers de kilomètres carrés en jaune. Seigneur !… La solution est en nous et la seule certitude que j’ai et j’aurais toujours est qu’il n’est jamais tard pour se relever, se battre puisqu’il ne faut jamais rester couché ou assis là où l’on est tombé ! Nous avons un devoir de redevabilité envers cette mère patrie, nous devons mener cet ultime combat pour notre honneur et pour notre Faso. » a-t-elle indiqué.
« L’humiliation n’a que trop duré et ne nous méprenons pas, sortons de nos zones de « conforts » » lance Saran Sereme.
Par ailleurs elle invite les Burkinabè à se défaire de l’égoïsme, de l’opportunisme, des divisions claniques, ethniques et socio-politiciennes pour sauvegarder la patrie.
Emmanuel Gouba
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