Burkina Faso : Un pays favorable à l’investissement, selon les ministres Kaboré
Les ministres en charge de l’économie Lassané Kaboré et de l’industrie Harouna Kaboré en séjour en Belgique ont présenté le Burkina comme un pays dans lequel, il faut investir. Les ministres ont présenté les atouts et ont passé en peigne fin les raisons pour lesquelles il faut investir.C’etait au cours d’une soirée dédié au Burkina Faso, en marge des travaux de la septième édition du Rebranding Africa Forum.
Selon le ministre de l’économie, des finances et du développement Lassané Kaboré, le Burkina Faso fait parti des dix économies africaines qui se sont plus améliorés. Raison pour laquelle, il invite les pays à y investir. A l’en croire, le pays prône une économie libérale ouverte sur l’extérieure. Il offre également aux investisseurs du monde entier des opportunités dans les différentes domaines à savoir, le domaine de l’agriculture, l’agro-industrie,les mines , l’énergie, l’industrie,le tourisme etc.
Pour ce qui est du secteur de l’énergie, le ministre a expliqué qu’il dispose d’important potentiel, notamment dans le domaine de la construction et de l’exploitation des centrales solaires, thermiques, hydro-électriques ainsi que dans la production de bio-carburant.
Deuxième pays le plus attractif de l’Afrique et deuxième pays producteur du coton, a signifié Lassané Kaboré renferme à nos jours plus de 20% du potentiel minier ( l’or,le zinc, le manganèse, l’argent, la bauxite,le fer etx.) de l’Afrique de l’ouest. En matière de coton, il possède un potentiel d’environ neuf millions d’hectares de terres cultivables. Aussi, le pays dispose de plus de dix milliards de mètres cubes d’eau de surface et cent treize milliards de mètres cubes d’eau souterraine.
Le secteur agricole représente 34% du PIB et occupe 85% de la population. Ainsi de par sa position géographique, le pays offre à l’espace CEDEAO, une base régionale idéale. Il constitue un point de transit stratégique en matière d’échanges commerciaux inter pays.
Pour Harouna Kaboré, ministre de l’industrie,du commerce et de l’artisanat, le pays dispose d’un cadre législatif et réglementaire propice. C’est un cadre de politique de ferme de protection, de garantie et de promotion des investissements.
A l’occasion de la tribune, les ministres ont présenté le deuxième plan national de développement économique (PNDES). Ce plan à l’horizon 2025 vise à une nation solidaire démocratique, de paix et de résilience. Le coût global de la mise en œuvre de ce plan est de 19 030 ,70 milliards FCFA .Le plan dégage un besoin de 5 328,12 milliards FCFA. A cet effet ,les ministres invitent les investisseurs présents à la tribune à participer à la conférence internationale des partenaires du Burkina Faso pour le financement du PNDES II.
Source : AIB
Mathilde Zoungrana
Derniers articles par: Mathilde Zoungrana (voir tous)
- Lutte contre la drogue : Le CNLD à la recherche des meilleures armes - mardi le 24 mai 2022
- Situation sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso : Le MPP « reste préoccupé » Bala Alassane Sankandé - jeudi le 19 mai 2022
- Somalie : L’ancien président de 2012 à 2017, Hassan Cheikh revient au pouvoir - lundi le 16 mai 2022