Grand prix cycliste Thomas Sankara : Awa Bamogo vainqueure de la première édition

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Le mémorial Thomas Sankara en collaboration avec le ministère des sports et des loisirs a organisé ce samedi 23 octobre, la première édition du Grand prix cycliste Thomas Sankara. L’objectif des organisateurs est de rendre hommage au père de la révolution burkinabè et à la femme à travers le cyclisme.

« Un esprit sain dans un corps sain, c’est ce que Sankara voulait » a déclaré le président du comité du mémorial Thomas Sankara, Luc Damiba. Le Grand prix cycliste Thomas Sankara est né dans l’optique de rendre hommage au père de la révolution 34 ans après son assassinat. « Il fallait le faire parce que 34 ans après, Sankara renaît à travers cette course cycliste. Sankara aimait le vélo et le vélo est très significatif au Burkina, surtout pour la femme. C’est elle qui va partout avec le vélo, transporter la nourriture, transporter les légumes. Sans le vélo nous n’allions pas manger» a confié Luc Damiba.

Sur la piste de course 31 cyclistes venue de 14 clubs du Burkina ont pris le départ. Awa Bomogo, la meilleure cycliste burkinabè domine la course. Elle remporte les deux premières étapes. Mais perd la troisième au profit de Lamoussa Zoungrana. Awa Bamogo remporte les autres tours et termine première sur la distance de 44 km à parcourir. Vainqueure de cette première édition du Grand Prix Thomas Sankara la coureuse de l’USFA a gagné la somme de 200 000F CFA en plus des primes des étapes et du trophée.

Zoungrana Lamoussa de l’ASSAT à terminé deuxième et la troisième place a été occupée par Elisabeth Konseiga de l’ASCO.

Le ministre des sports a confié à la fin de la course que tenir ce grand prix a été un immense plaisir parce qu’il permet non seulement de montrer aux générations futures le chemin à suivre et permettre aux uns et aux autres de se remémorer de ce que Thomas Sankara a fait pour le sport et la femme. « Dans une de ces derniers interview, le président Sankara a pris l’exemple d’une pente raide avec des précipices à gauche et à droite et qui n’a comme devoir que de continuer à pédaler. Notre pays se trouve un peu dans ce contexte avec la situation sécuritaire et sanitaire et nous devons continuer à pédaler c’est-à-dire lutter contre l’adversité» a-t-il laisser entendre.

Les organisateurs de la course nourrissent l’espoir de voir cette nouvelle compétition grandir et une deuxième édition avec des coureuses des pays voisins est en ligne de mire.

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Lino Ramdé

Journaliste
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