Mort du chef de l’EIGS : « nous sommes certains qu’il s’agit bien du numéro 1 de l’EIGS », Florence Parly

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La ministre française des Armées, Florence Parly a confirmé la mort du chef du groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui. Invitée de RFI le jeudi 16 septembre 2021, Florence Parly a assuré qu’il s’agit bien du numéro 1 de l’EIGS.

 « C’est une opération qui a eu lieu il quelques semaines et nous sommes certains qu’il s’agit bien du numéro 1 de l’EIGS », a rassuré Florence Parly qui évoque dans la foulée « d’un nouveau succès » de la France dont l’objectif consiste à mener des opérations de contre-terrorisme qui sont dirigées essentiellement contre les hauts responsables des deux principales organisations terroristes que sont l’EIGS et al Qaïda via Aqmi.

« Quand on touche au maillon essentiel, un dirigeant de ce groupe terroriste, on désorganise ce groupe terroriste, on crée des difficultés logistiques, des difficultés de remplacement. Et donc on affaiblit ce groupe terroriste. C’est cela notre objectif », commente-elle.

De l’avis de Florence Parly « lorsqu’on regarde la chaine de commandement de l’EIGS, le numéro 2 a été également tué au printemps 2021, le numéro 3 en juillet.

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Pour répondre à la question du journaliste qui était de savoir si un accord venait d’ être signé entre les autorités maliennes avec le groupe Wagner, cela entrainerait le départ de la France au Sahel, Florence Parly répond : « Nous ne partons pas du Mali, mais nous adaptons notre dispositif militaire. Et à ce stade, nous allons continuer à lutter contre le terrorisme. Et d’ailleurs cette victoire que nous venons de décrire contre le numéro 1 de l’EIGS nous incite à poursuivre ce combat qui est un combat qui n’est pas terminé mais qui doit être mené ».

En rappel, le numéro de l’EIGS, Adnan Abou Walid al-Sahraoui tué par la force française Barkhane lors d’un raid aérien fin août dernier est né dans les années 1970. En 1990, il fait ses études en Algérie et milite pour le mouvement indépendantiste, le Front Polisario.  En 2015, il crée l’organisation de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) dont il est chef.

Abdoul Wahab Mandé

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