dimanche le 24 novembre 2024

Sécurité : le MPP est optimiste que le Burkina gagnera la guerre contre le terrorisme

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Le lundi 12 juillet 2021, le mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a animé un point de presse à son siège national sis à Ouagadougou. Il s’est agi de donner sa lecture sur la situation nationale.

Dans sa déclaration liminaire lue par son porte-parole Bindi Ouoba, le MPP salue les récents réaménagements dans l’équipe gouvernementale et a espoir que ce réaménagement va porter fruit dans la lutte contre le terrorisme.  Pour ce faire, il appelle à l’union sacrée des Burkinabè pour gagner la lutte.

A en croire Bindi Ouoba, le MPP comprend la vive émotion suscitée par les récentes attaques meurtrières. Cependant, il affirme que, les partis de l’opposition veulent profiter des attaques terroristes pour récupérer le pouvoir. «Malgré l’appel insistant du chef de l’Etat, vous avez été témoins des manifestations à travers le pays, à l’initiative de l’opposition et de quelques groupes de la société civile. Des manifestations pour dénoncer, selon eux, l’absence ou une insuffisance de résultats dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité » a déclaré Bindi Ouoba. Il qualifie ces marches d’inacceptables au regard de la situation sécuritaire. Et au porte-parole du MPP d’ajouter que l’heure est à l’union de tous les acteurs et l’aide de tous est vivement souhaitée et même une main extérieure serait la bienvenue.

Bindi Ouoba porte-parole du MPP

« L’opposition encourage le terrorisme »

Pour le porte-parole du MPP, l’opposition fait la joie des terroristes. « L’action de l’opposition aujourd’hui encourage le terrorisme parce qu’ils montrent que nous sommes divisés et cela, est un motif de satisfaction pour les terroristes. C’est cela le parrainage du terrorisme. Imaginez le VDP de Solhan et Madjiori qui apprend qu’il y a des marches à Ouaga pour demander la libération des prisonniers politiques. Cela veut dire que lui son problème n’est pas pris en charge. Et c’est désolant », a lâché Monsieur Ouoba. Et à Simon Compaoré de renchérir que l’opposition estime que le régime MPP est faible, parce qu’il n’arrive pas à faire un maillage du territoire et veut profiter de la situation. Il affirme cependant que l’opposition se trompe parce que « le MPP restera débout ».

Le MPP dit déplorer que les partis affiliés au CFOP aient suspendus le dialogue politique qui selon lui, est un cadre propice pour discuter des questions importantes pour la nation. Par ailleurs, Simon Compaoré exprime sa surprise de voir l’opposition politique se déclarer prête à reprendre le dialogue à condition que la question sécuritaire soit mise en premier plan. Pour lui, c’est un non-sens car « la question sécuritaire a toujours été la priorité des priorités et que cette question a été longuement discutée pendant le dialogue politique ». Il les appelle à revenir sur la table des discussions s’ils reconnaissent qu’ils sont en erreur.

A la question d’un journaliste d’avoir la lecture du MPP concernant la demande du CFOP de démettre le Premier ministre de ses fonctions, Simon Compaoré déclare que ce n’est pas à l’opposition de choisir qui doit être ministre. Pour lui, c’est le président du Faso qui a la légitimité et la légalité de choisir le chef du gouvernement. « Ils n’ont qu’à attendre leurs tours », a-t-il fustigé.  

Simon Compaoré président du MPP

Le MPP félicite le gouvernement

A en croire Simon Compaoré et ses camarades, le gouvernement consent des efforts pour le développement du Burkina. En matière d’action humanitaire, le MPP retient que les personnes déplacées internes bénéficient d’un soutien en alimentation, en soin sanitaire, en eau et assainissement. Le porte-parole du MPP affirme que le gouvernement déroule toujours le Programme d’urgence pour le Sahel (PSU) qui couvre six régions avec un coût estimé à 455 milliards de F CFA.

Dans le domaine sécuritaire le MPP souligne que c’est plus de 800 milliards de F CFA qui ont été investi pour l’équipement et le renforcement des capacités opérationnels des forces de défense et de sécurité.

Pour conclure, il appelle les Burkinabè à l’union sacrée et à garder espoir que la situation sécuritaire va s’améliorer les prochains jours.

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