Lutte contre la vie chère : Le MTCIVC-BF monte au créneau
Ce mardi 1er juin 2021, s’est tenu une conférence de presse, à Ouagadougou du mouvement des transporteurs contre l’installation de la vie chère au Burkina Faso. L’objectif est de dénoncer non seulement l’augmentation des prix des produits de premières nécessités dans les marchés et yaars, mais également prendre à témoin l’opinion de la détérioration du climat dans le monde du transport.
« Nous disons NON à la crucifixion du citoyen burkinabé sur une quelconque augmentation des prix des produits de premières nécessités dans nos yaars et marchés » tels sont les propos que l’on peut entendre de la bouche de Lassané Dipama, porte-parole du mouvement des transports contre l’installation de la vie chère au Burkina Faso. En effet, le mouvement au cours d’un point de presse de ce mardi 1er juin 2021, a pointé du doigt les décideurs et la firme Afrique Pesage.
Selon le mouvement le Burkina est confronté à « un déluge sans précédent dans la vitalité de son commerce » autrement dit, la mise en œuvre de la firme étrangère en loccurrence la firme « Afrique Pesage » qui occasionne la tarification des marchandises sans « l’implication des acteurs principaux à savoir les transporteurs et propriétaires des camions citernes et remorques ». Suite à cela , les transporteurs au cours de la présente conférence ont exigé du CCVA une homologation de leurs cartes grises au même titre que celles des camions des autres pays de la zone UEMOA qui ont subi des modifications suite aux nouveaux conteneurs.
A en croire le mouvement les pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Togo, et le Mali bénéficient des avantages de l’Afrique Pesage contrairement au Burkina qui est le seul à faire « volte-face » avec ses propres transporteurs et cela malgré que les lourdes charges transportées par les camions burkinabè et autres passent inaperçues sur le sol des pays disposant des ports. Le mouvement à l’occasion de la conférence de presse a précisé prendre à témoin l’opinion publique de la détérioration du climat dans le trafic routier qu’il qualifie de « mépris ou de sabotage national ». Il entend passer à d’autres actions si toutefoi rien n’est fait par les décideurs.
Mathilde Zoungrana
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