Société : Des écoles, des centres de santé et des forages réalisés grâce au programme de réalisation d’infrastructures socio-économiques

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Au cours du conseil des ministres de ce mercredi 5 mai 2021, le gouvernement a adopté un rapport relatif au bilan 2020 de la mise en œuvre du programme de réalisation des infrastructures socio-économiques (PRISE). Le PRISE est un programme qui a 5 objectifs socioéconomiques. Le PRISE vise entre autres le développement d’une offre rapide d’éducation, de santé, de l’eau.


Dans le secteur de l’éducation, le bilan 2020 du programme de réalisation des infrastructures socio-économiques fait ressortir 42 complexes scolaires construits sur un objectif de 42 complexes scolaires. Au niveau de l’offre de santé, le programme a pu réaliser 23 centres de santé et de promotion sociale (CSPS) sur un objectif de 25 CSPS à construire.


Dans l’optique de développer l’accès à l’eau en milieu rural, le PRISE a réalisé 69 forages sur un objectif de 97 au départ. Dans le cadre du développement de l’offre en bâtiments administratifs ou en infrastructures sportives ou culturelles, sur un objectif de deux bâtiments à réaliser, le programme en a réalisé un seul. Dans le cadre du développement du réseau routier en milieu rural, « le conseil a été ravi de savoir que le programme a réalisé 17 radiers et 13 dalots sur les objectifs qui étaient fixés » a confié le ministre de la communication à l’issue du conseil des ministres.


Au total, le programme de réalisation des infrastructures socio-économiques a connu un taux d’exécution de plus de 95% en 2020 avec des dépenses de 11 milliards de Francs CFA sur le budget de l’Etat.


Au titre du ministère de l’eau et de l’assainissement, le conseil des ministres a adopté un rapport relatif à un appel d’offre accéléré pour la construction de 48 000 latrines familiales dans les régions de la boucle du Mouhoun, des cascades, des Haut Bassins et du Sud-Ouest au profit du programme d’appui en haut et en assainissement. Le conseil a autorisé l’attribution des marchés à 55 entreprises et groupements d’entreprises. Pour une valeur de 9 milliards de Francs CFA, ces marchés sont financés d’une partie par la Banque mondiale et d’une autre partie par le budget de l’Etat burkinabè.

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