Enseignement supérieur et recherche: Des financements pour résoudre des problèmes récurrents
Le jeudi 21 janvier 2021, s’est déroulée la cérémonie de signature des conventions de financement des contrats de performance entre le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR). Cette cérémonie de signature de convention a été couplée à celle du lancement officiel de la deuxième édition du programme présidentiel « un étudiant-un ordinateur ».
La signature des conventions intervient dans le cadre de l’accroissement des compétences des institutions d’enseignement supérieur et de recherche. A cet effet, le Projet d’appui à l’enseignement supérieur PAES a obtenu un financement global d’environ 35 milliards de FCFA à travers la Banque mondiale. Ce financement est mis à la disposition des dites institutions à travers des contrats de performance entre le ministère de l’enseignement supérieur et les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).
Pour la directrice générale de l’enseignement supérieur, Bintou Sessouma, l’élaboration des contrats de performance permettra la mise en œuvre opérationnelle de processus de modernisation de la gouvernance, et de la gestion des IESR. A l’en croire, ces accords aboutiront à l’amélioration de la gouvernance universitaire et l’amélioration de la qualité de la formation. Aussi, une avance de démarrage sera mise à la disposition de chaque IESR pour la mise en œuvre de son plan d’action 2021. Selon Maïmouna Mbow Fam, le PAES a déjà été expérimenté avec succès dans plusieurs pays du monde y compris dans la sous-région et cette démarche de performance est capitale dans le dispositif de gouvernance des institutions d’enseignement supérieur.
Au regard de ces politiques de développement du secteur de l’enseignement supérieur, le ministre Alkassoum Maiga, dit être confiant car ces conventions vont contribuer à résoudre les problèmes récurrents auxquels les universités sont confrontées.
En ce qui concerne le programme « un étudiant, un ordinateur », les parties signataires de la convention se disent satisfaites des performances déjà enregistrées lors de la première phase, qui a permis la dotation de huit mille étudiants en ordinateurs. Le lancement de la deuxième phase du dit programme permettra à sept mille autres étudiants de bénéficier des ordinateurs, soit 15 mille étudiants au total.
Carine Pierrette ZONGO
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