Transport : le Regroupement des mouvements du Burkina dénonce une  » pagaille dans la gestion du fret »

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Le Regroupement des mouvements du Burkina (RM/BF) a organisé une conférence de presse ce jeudi 14 janvier 2021 à Ouagadougou. Au cours de la dite conférence le regroupement a dénoncé un certain nombre de disfonctionements dans la gestion du fret.

Le regroupement des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) veut plus de transparence et d’efficience dans dans la gestion du fret. C’est pour cela qu’elle interpelle le Conseil Burkinabè des chargeurs (CBC) à jouer pleinement son rôle à savoir gérer le fret. Pour l’heure, le regroupement charge le CBC d’avoir failli à sa mission régalienne. Pour preuve, Abdoul Tassembedo relève que selon les informations parvenant à sa structure, le siège du CBC de Lomé a été saccagé par des chauffeurs et des démarcheurs, et plusieurs camions sont bloqués à Sankansé à la frontière entre le Burkina Faso et le Benin. Ce bloquage selon ses dires fait suite à la fermeture du CBC à Lomé qui amène les chauffeurs à se retrouver sans bon de chargement.  » Nous voulons que cette pagaille cesse » a clamé Dermé Sidiki. Et d’ajouter, que les bons sont proposés aux transporteurs moyennant des sommes allant de 100 000 à 300 000 FCFA. Chose qu’il qualifie d’illégal car, selon les dispositions qui régissent le secteur des transports, les bons de chargement sont délivrés gracieusement. Une situation que le RM/BF déplore et appelle à une réaction prompte et diligente des dirrigeants.

Dermé Sidiki, Sécrétoire chargé des relations extérieures du RM/BF présentant une copie de reçu de paiement illégal d’un bon de chargement.

Pour cette nouvelle année et pour le quinquennat qui commence, le RM/BF ne veut plus qu’il y ait des grèves à répétition. Sur ce, il a invité le gouvernement a vulgariser les textes qui existent et qui concernent les réformes. Il a également demandé à l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption d’avoir un œil sur la gestion du fret. A l’endroit des chauffeurs, le RM/BF, les invite à mener des luttes corporatives et à veiller à l’amélioration de leur condition de travail.

Selon les dires d’Abdoul Tassembedo, coordonnateur du RM/BF, son mouvement, n’est pas un syndicat des transporteurs mais un membre de la société civile. Et sa présente sortie vise à tirer la sonnette d’alarme sur les disfonctionements qui existent dans la gestion du fret et proposer des solutions pour éviter le pire dans le domaine des transports.

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