Cybercriminalité : Les utilisateurs des TIC sensibilisés à Banfora pour des comportements responsables

La commission de l’informatique et des libertés (CIL) et la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité en partenariat avec le ministère de la sécurité, à l’occasion du 11 décembre 2020 ont organisé un panel sur l’utilisation efficace des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il s’agit de sensibiliser les citoyens sur les dangers de la cybercriminalité.
La cybercriminalité est un phénomène plus que d’actualité au Burkina Faso en témoignent les nombreux piratages (faux emplois, l’usurpation d’identité, les escroqueries, les chantages qui sont entre autres les maux qui minent les réseaux sociaux de nos jours). L’utilisation inappropriée des réseaux sociaux entraine d’énormes pertes financières pour les pays en développement comme le Burkina. C’est pourquoi, en marge de la célébration du 11 décembre 2020, le CIL avec le ministère de la sécurité tiennent un panel sur la cybercriminalité à Banfora, chef lieu de la région qui abrite les festivités cette année. Ledit panel vise à sensibiliser la population afin qu’elle adopte des comportements responsables sur les réseaux sociaux.
« L’utilisation efficiente des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19 » est le thème sous lequel s’est tenu le panel sur la cybercriminalité le mardi 8 décembre 2020. Selon la présidente de la commission de l’information Marguerite Ouédraogo/ Bonane, les populations doivent avoir une utilisation saine des TIC.
« Les utilisateurs des TIC doivent avoir des comportements responsables. Il est donc nécessaire de sensibiliser les citoyens sur les dangers de ces technologies » a déclaré Marguerite Ouédraogo/ Bonane. En effet la mauvaise utilisation des TIC peut porter atteinte à la vie privée de l’autre et à la réputation par le canal de nouvelles plateformes.
Au Burkina Faso, entre novembre 2014 et mars 2015, selon un rapport, le pays a enregistré environ une perte de 900 millions de FCFA pour l’opérateur Airtel. Quant à l’ONATEL, il estime accuser une perte entre 200 et 400 millions de FCFA liée à la cybercriminalité.
Source : SIG
Mathilde Zoungrana
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